Encore une fois, le déclic qui fait qu’on aime un groupe, une musique à la première écoute. Rester un fan avant tout, même si on a désormais la chance d’être du côté de la presse, dans un siège de rock critic. « Joie d’offrir, plaisir de recevoir » était écrit sur les machines à cadeaux surprise de mon enfance et on ne savait jamais ce que la petite boîte contenait.
Alors quoi, oui : j’ai reçu l’EP 4 titres de Tom And His Computer. Ce Thomas Bertelsen de Copenhague est mon ami désormais ! Bravo au label In My Room, d’HFN Music.
« Small Disasters », c’est un joli présent et il est bien clair que si je fais la démarche de rédiger un article et de le publier sur ce site, c’est précisément que mon souhait est de faire ne sorte que d’autres partagent cette opinion.
Alors, pourquoi tant d’amour ? (remarque : « pourquoi tant de haine ? » est apparemment une question plus fréquente).
La couverture est suffisamment étrange : on dirait un super hipster, voire un viking en civil et côté couleurs on repassera puisque c’est du gris et… du noir.
Ecoutez plutôt le titre « Organ » qui est envoûtant et hypnotique. Parfaite B.O. d’un film avec des aliens, des cowboys ou des pinups à trois bras : un matin, dans le RER je l’ai écouté 5 fois de suite et j’avais le sourire aux lèvres. « Girl a go go » ? On fait encore dans le bizarre, le dangereux, un peu rock de fin du monde, la distorsion ce n’est pas à balles à blanc dans ce machin. Un certain Fraser Mc Guinness, fantomatique et lointain, met en bière toute vos illusions de vous enfuir et grogne bizarrement. Et je ne sais pas ce qui coule dans « La Fontaine », mais cela doit faire peur, surtout la nuit ;
Nickel, impec et pas droit. Plus Lynch que D8, plus orgue de Nosferatu que Farfisa de vampires à deux balles, plus cocktail d’alcools forts que soda sans sucre : bref, ça se tient, ce n’est pas clair, on ne verra pas le fond de la piscine, ça titille et ça dérange.
Et ça, on aime !
Jérôme «fuzzy boy » V.
PS : cliquez ici :https://InMyRoom.lnk.to/SmallDisasters
