J’avais eu l’occasion d’écrire une chronique sur le premier EP de cette chanteuse française assez classe, lire ici. Une jolie découverte, de celles qu’on garde au chaud pour faire partager aux gens qu’on apprécie vraiment.
Je vais donc ci-après renouveler mon compliment (sincère). Pourquoi donc ?
Rock and roll man, je ne suis sensible qu’aux vrais poètes, aux paroliers habiles voire aux allumés avérés qui chantent en français. Tant qu’à brailler en gaulois, autant être un Bérurier Noir. Tant qu’à écrire des trucs qui font mal, autant s’appeler Miossec. Tant qu’à tordre les mots autant s’appeler Gainsbourg ou Bashung. La médiocrité ou la maladresse affleurent immédiatement pour qui se lance derrière un micro dans notre langue difficile ; je vous évite une tirade assassine sur le rap à deux balles, les comédies musicales et la « variété » qui n’a de varié que les teintes marrons qui composent un bel arc-en-ciel de m***. Attention ! Nous avons un régiment de forts bons artistes dans notre bel hexagone, il suffit de chercher un peu…mais le potage qui nous est servi le plus souvent s’apparente à de la mauvaise soupe OGM. Je veux de la bisque de homard bio et du velouté aux petits légumes du jardin !
Alors…Keep calm and listen to Pauline Drand.
Saluons donc ici la sortie de son double EP, l’édition“ rouge” ajoutant un joli morceau (Aéroport) plus un « morceau caché » à l’édition précédente, plutôt bleue, aussi double EP, mais sold-out. Vous suivez ?
Sensibilité, mélancolie, justesse de ton, poésie qui vise juste. Un bouquet subtil de jolis morceaux colorés dans une fine palette aux tons de printemps, de doux-amer et de délicatesse.
Foncez sur son site Bandcamp.
Un album est à venir nous précise le communiqué de presse.
Nous serons partants pour une troisième chronique et nul ne nous forcera la main.
Jérôme « limited edition » V.