Anton Newcombe est un bonhomme totalement génial. Il faut le clamer haut et fort.
Compositeur, interprète, agitateur et magicien très productif. Avec son groupe The Brian Jonestown Massacre ( The BJM dont il est le cœur et le moteur) ou en collaboration, il a fait apparaître depuis 1990 et sur cette Terre bien grise des dizaines, que dis-je des centaines de morceaux et chansons multicolores. Capable de pondre la « Musique d’un film imaginé », un album intitulé « Thanks God for mental illness » et tant d’autres choses… On se rappelle de lui dans un des chefs d’œuvre du documentaire rock, ce grandiose « Dig ! » que nous avons ici chroniqué, dans lequel il atteignait des sommets dans le comportement erratique, sous l’influence de toutes les drogues que l’on peut imaginer. Brian Jones avait sombré dans sa piscine, seul ou aidé on le saura jamais, mais en tout cas plus chargé qu’un cargo de Liverpool et le foie plus jaune qu’un certain sous-marin. Mr. Newcombe a surnagé et sort encore des disques, lui. Long live, Anton.
Il m’est dit de source autorisée qu’il renierait cela et serait ultra-clean désormais. Notez cela, mauvaises langues !
Concentrons-nous sur sa dernière livraison, les 7 titres du très très bon Mini Album Thingy Wingy.
Encore une fois, vous me voyez confronté au délicat exercice de décrire une musique aimée, au seul moyen de combinaisons choisies parmi les 26 lettres de l’alphabet (sans substance illégale, je vous le garantis).
Ruse : tentons les mots qui riment.
Prenons les rimes en « ique », c’est riche.
C’est psychédélique, bordélique, métabolique, fantastique, tantrique, tellurique.
Insuffisant !
Attaquons celles en « able », alors ?
Thingy Wingy est formidable, inimitable, très abordable, remarquable.
Encore ! Un coup avec « eux » à la fin, on a du choix…
Talentueux, tortueux, merveilleux, spécieux, et (du passé) respectueux.
Il en manque !
Lançons une finale avec des substantifs en « tion ».
Attention, admiration, élévation, pacification, relaxation.
On touche presque au but.
Oh, et puis zut, écoutez-le et dites-nous que vous avez adoré, vous aussi !
Lots of love to you all
xxxxxx
Jérôme « pish and chips » V.
