Ceux qui nous suivent le savent, Songazine est fan de l’excellent groupe rock Parlor Snakes.
Alors, ce 8 janvier au soir, je m’en vais joyeusement les voir en concert à Paris.
Le hic : c’est au sous-sol d’un café-restaurant et la salle est petite, trop petite. Qui plus est, elle est coupée en deux par deux énormes piliers qui donnent accès au groupe à une soixantaine de spectateurs compressés façon sardines, en face-face avec le groupe. Cette disposition laisse au gros reste de la troupe (100 ou plus ?) le loisir de deviner à quoi correspond ce qu’ils entendent. Au DR. Feelgood, I felt bad (facile). Côté température intérieure, l’équivalent de midi pile à Tombouctou : la climatisation n’est pas ici une option, malgré le prix des bières qui pourrait leur offrir l’équivalent de celle du Sénat américain.
Le groupe est là et programmé par Oüi FM, radio qui résiste encore et encore et passe souvent du bon rock and roll, du Metal, de la pop et tutti quanti. Dans le paysage FM 2016, Oüi FM reste incontournable, même si les animateurs sont un peu agaçants. La bonne nouvelle est que l’on entend du Parlor Snakes et ça c’est chouette !
Eugénie, que nous avons interviewée et rencontrée est à fond : elle chante, danse, fait le show et transpire sur cette scène microscopique. Les musiciens sont à fond : guitare envoûtée de Peter, basse rebondissante de Séverin et batterie qui claque du moustachu Jim Yu. Ils sont en place, ils sont chauds !
Et ils sont en sueur dans cette étuve, sous la rue Quincampoix, quand dehors il fait froid ! Je reconnais quasiment les morceaux de leur récent album, ils y ajoutent des plus anciens. Tout cela fonctionne parfaitement. On sent leur envie et la joie de jouer en live.
Bigre ! Ils méritent une belle et grande salle, je me plais à rêver de les voir à la Cigale ou au Grand Rex par exemple, avec une foule qui peut apprécier ce talent et leurs chansons fortes.
Alors, cette soirée me demande-t-on à la maison ? 20/20 pour le groupe, 5/20 pour la salle. On ira les revoir, suivez-les avec nous, chers lecteurs !
Jérôme « watch me live » V.