(Crédit photos : LUC VIVET)

LES GARÇONS BOUCHERS – Hommage à François Hadji-Lazaro

La Kab’ – La Celle-Saint-Cloud 5 décembre 2025

J’ai conscience que ce report dans un webzine de grande tenue peut paraître déplacé, mais désolé j’étais curieux, bien que sans illusions, de voir à quoi pouvait ressembler cet hommage (un an et demi de tournée, quand même !) au multiinstrumentiste et principal compositeur des Garçons Bouchers, parti trop tôt comme on dit dans ces cas-là.

Précision sans cesse rappelée : François Hadji-Lazaro, bien que figure emblématique du groupe n’en était pas le chanteur principal : C’était Sapu (ex-BBDoc, Docteur Destroy…) qui occupait le devant la scène, comme ce soir avec sa longue barbe blanche sur un crâne rasé tout en tatoo.
Sachez que ce fut une chouette soirée jouée par les 6 Bouchers avec entrain et bonne humeur devant un public clairsemé comme les cheveux de la plupart des spectateurs.

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Un dispositif scénique, simple et original : un écran projetant des images de leurs clips ou avec des incursions musicales ou vocales du Gros François (comme on disait à  l’époque), lancées via un ordinateur capricieux. Le  long set étant constitué de nombreux titres des Garçons, mais aussi de Pigalle et même  des Carayos (Maaaaadeleine !), plus quelques reprises bien senties.
1985, c’est la date de naissance des Garçons Bouchers, France Rock était à  peine née (même s’il faudra un jour que je vous raconte ma rencontre avec Hagji-Lazaro.) Ce qui nous a valu quelques failles spatio-temporelles lorsque par exemple on a entendu des allusions à François Mitterrand, Président lors des jeunes années des Louchebems.
J’ai été surpris par le nombre de chansons que je connaissais : ces Bouchers étaient donc une machine à anti-tubes, genre « La Lambada (On aime pas ça) », « La Bière », « L’Éboueur »,  » Noir et Blanc » rigolos et souvent engagés. Et le groupe joue sacrément bien, certainement mieux qu’à la grande époque !
Le public, bien qu’enthousiaste, ne semble pas connaître grand-chose du répertoire et encore moins la reprise d’OTH (qui ça?), « Interdit aux Chiens ». Mais le final, incontournable pour toutes et tous (Le bar Tabac de la Rue des Martyrs), fut un pur moment d’émotion sur la voix ressuscitée. Tous comptes faits,  ils n’ont pas si mal vieilli !



France Rock

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