Dans la masse imposante des CD reçus, preuve que la création musicale actuelle est forte et prolifique, je remarque le graphisme original de l’album L’étoile thoracique de Klô Pelgag.
C’est bizarre mais intrigant, cela semble imaginatif et décalé, donc il faut écouter la musique ! (sans compter que le verbatim du titre est aussi peu banal).
Bingo ! Nous avons affaire à une chanteuse québécoise tout à fait digne d’intérêt et que l’on veut désormais vous faire découvrir.
Cet album sort le 3 février et il détone dans la production actuelle, c’est plutôt brillant et précieux.
La voix, d’emblée, charme : elle minaude, serpente, tourne et vire. Non pareille mais elle peut faire penser à notre Camille nationale, autre artiste que l’on ne met pas aisément dans une case.
Et les paroles ? Une malle aux trésors de trouvailles, de bric et de broc, fantasques et qui peuvent évoquer des « ferro-fluides fleurs », la liberté, les fruits, les légumes, les grandes tragédies, les étoiles, le Musée Grévin et les herbes, …
Assurément une chanteuse extra-terrestre et ce type de commentaire n’est quant à lui que très banal, parce que toute recherche Google vous amènera ce genre de qualificatif. Tout concorde et file dans cette direction !
Alors, que dire ?
On aime, forcément la démarche, la recherche, la poursuite de rêves même fous et la qualité intrinsèque de ces 13 chansons.
Recommandé pour qui veut du piment léger mais intellectuel dans son lecteur mp3, de l’audace charmeuse dans son autoradio ou du moderne dans son salon et entre ses oreilles.
Attention ! L’ensemble est doux, orchestré, mélodieux et plaisant.
Une sorte de fée cette Klô Pelgag.
Et de fées, nous en avons besoin chaque jour, chaque soir, chaque nuit davantage besoin pour enchanter le monde.
Jérôme « dimanche soir sans violence » V.