Retour de quinze jours de congés et dans ma boîte aux lettres un paquet de CD. Oh la la, petit coup de blues, car il faut s’y remettre et rattraper le retard de la cigale estivale… Au hasard, je prends Dust and Bones de Gary Hoey. (merci Replica Promotion, au passage)

Bingo, toutes les cerises au bandit manchot ! C’est reparti mon kiki, je prends le mors aux dents et mes petits doigts frappent le clavier en rythme. 11 pistes qui m’ont remis en selle, direct.

Dès le Boxcar Blues d’entrée, on est au courant : voilà un guitariste de première classe. Puis, allez on danse sur un bon vieux rock and roll Who’s your Daddy et côté solo ça envoie du très très bon, come on Daddy ! Born to love you, presque façon Hendrix en intro et bien ZZ Top ensuite : on adore ; on jubile. Le morceau titre, plus rêveur nous emmène bottes aux pieds, dans un canyon sur notre cheval, au coucher de soleil : c’est beau.

Grande classe ensuite : Steamroller, hommage à Johnny Winter, slide guitar qui mouline et turbine. Respect. Ensuite un joli duo avec Lita Ford : Coming Home, car l’homme de la pampa a un cœur quand même, mais on embraye à nouveau avec la distorsion et le wah wah de Ghost of Yesterday. Retour à de la lenteur cool, This Time Tomorrow, superbe slow. Et un blues boogie SVP ? Yes, Sir, Back Up Against The Wall est pour vous, ça sent la Fender Stratocaster…

Blues bien poisseux : Blind Faith, la six-cordes hurle encore, hurle à mort.

Et pour terminer, de magnifiques accords déclinés tout au long d’un instrumental à faire écouter dans toutes les bonnes écoles de musique amplifiée. Soul Surfer, c’est 5 *.

Un cocktail des musiques qu’on aime, pas de la gnognotte, pas du « air and brise » autotuné pour demi-portions, mais des sons qui font vibrer les amplis Marshall.

Et nous aussi, les petits gringos et leurs senoritas, par la même occasion.

Mister Gary Hoey, we love your music and will always do.

Jérôme « wish I was born in Illinois » V.

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