Frøkedal

Il était une fois au Royaume de Norvège, une trobairitz répondant au nom de Frøkedal. Elle s’est initiée aux arts du folk indie et à la musique traditionnelle norvégienne. Elle vient de sortir son album, Hold on Dreamer, vendredi dernier.

Frøkedal instrumentAnne Lise Frøkedal, nous offre une mélodie qui se caractérise par ces mots : féerique, envoûtante et remplie de grâce. On ressent à l’écoute une sorte de mélancolie autour de ses dix titres. La guitare folk acoustique se mêle à de nombreux instruments traditionnels norvégiens. Le hardingfele en est un. C’est un cousin norvégien du violon. Son bois est joliment orné de gravures, à l’opposé de la décoration sobre de son parent. Il produit un son strident assez proche du fiddle irlandais. Ce qui donne ce côté viking, ancestral, à la musique folk de notre chanteuse.

L’album est un ensemble de balades raffinées. On retient The Sign, premier single de Frøkedal. Il est plus pop, plus enjoué dans le rythme et la mélodie. Au contraire de Dream, morceau qui nous plonge dans une ambiance pesante. The Man Who Isn’t Here est une musique touchante bercée par la sensualité de la voix douce de la musicienne. Kid est vraiment celle qui vous envoûte et vous tient dans son rêve, plus électronique. Éclipse termine l’album sur une note enchanteresse, comme si nous allions nous endormir dans de beaux songes, dans les eaux calmes d’un fjord.Frøkedal album

Au final, le Hold on Dreamer de Frøkedal, nous apporte un beau folk nordique. Il convient à tous rêveurs, poètes et ceux qui ont la tête dans les nuages. Il permet de s’aventurer hors clivages du folk américain ou anglo-saxon. Songazine pense que cette spécificité d’être originaire de Norvège est l’un des atouts « charme » de Frøkedal. Dans notre bibliothèque musicale, elle serait à côté de Flo Morrissey. Glad Lytting!

Thomas Monot

Bonus lien :

The Sign

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