Dirty Streets

Le rock critic devrait parfois arrêter de faire le joli cœur de l’azerty. Ouiin des comparaisons par ci, waoooow des images par-là, yeah des références droppées un peu partout, comme un B-52 qui largue son chargement de bombinettes létales. Mais bon, hey hey, my my, chers amis, comment faire pour vous intéresser ? Il nous faut matière à titiller votre exigeante lecture (rapide) d’une chronique. On n’est pas des robots quand même, et coller une note ne suffit pas. Alors, on relève ses manches, on s’assouplit les doigts et on attaque la page vierge avec ardeur pour vous donner à aimer l’album White Horse, du trio Dirty Streets.

white horse dirty streetsPour démarrer, je pompe sans vergogne une pertinente punch line à leur sujet, lue avec envie sur le site Maximumvolumemusic.com «  « Dirty Streets look as though thy’ve dropped straight out of 1968 ». Il est bon ce collègue ! (merci)

Alors oui, ces trois types sont assurément nés sous un zeppelin, dans une chambre avec une crédence, au mur un miroir où on voyait des faces, et la devise « a rolling stone gathers no moss »  encadrée au-dessus du lit.

Alors, oui, dans ce disque on trouve du rock, du blues, de la guitare sèche et de la pédale fuzz, des coups marqués sur la cymbale ride, des ooouh ooouh et des jolis refrains, des moments qui font bouger la tête, les épaules, voire taper du pied et claquer des mains.

Alors oui, on se voit aux USA, on boit de coups, on fume ce que vous savez, on court sur une plage de  Californie les pieds dans l’eau et on fait tout ça pour aimer des filles, des garçons, vivre le summer of love pour être soo cooooool.

Bon : je crois que j’ai bien rempli le cahier de charges de la jolie chronique : références : done, comparaisons : tick et images : yes.

I know, it’s only rock and roll but I like it. (oops, il manquait la citation !).

Et vous voulez une note…en plus ? 4 **** sur 5, sans hésiter. (La note, à la fin, c’est mieux, tout comme l ‘addition, surtout si elle est salée).

Moralité : le beau Cheval Blanc chevauchera loin des rues sales (un petit jeu de mots -pas vulgaire- c’est aussi apprécié, mais parfois dur à traduire en revanche). Et tout ça ne dépassant pas 1 page sur Word, police Calibri, corps 14 ? Hey hey, my my !

Jérôme « cahier des charges rempli » V.

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