Dandy Warhols

Tiens ! Un nouvel album des Dandy Warhols. Distorland.

Il serait aisé de faire la moue et de prétendre que ce n’est pas nouveau, ni innovant, qu’ils font un peu toujours pareil, gnagnagna, patati, patata. Cela fait longtemps qu’ils sont dans le circuit, et c’est leur huitième album, et voili et voilou…

Hé, non, perdu, car le charme agit toujours. Leur pop rock un peu psyché, toujours mélodieux et ensorcelant fonctionne à merveille. Comme une horloge sans défaut. La voix de Courtney Taylor-Taylor serpente et tournicote, parfois lointaine, parfois proche, toujours belle. Le son est doux, soyeux, souple… ne résistez pas !

D’ailleurs la deuxième chanson s’intitule Semper Fidelis et c’est ça le secret : on peut leur rester fidèle pour toujours, cela n’a pas de prix.

Groupe culte quand même, princes du cool et seigneurs de Portland, Oregon, ces Dandy Warhols nous ont procuré tant de joie que l’on ne saurait, ni ne pourrait, les abandonner et ce d’autant plus que leur dernière livraison est aux petits oignons.

Rusés, ils sortent « You are killing me » en premier single avec clip graphique bien assorti. Juste un tube pop rock parfait, impeccable, comme 99, 9% des groupes qui triment sur cette planète tentent d’écrire chaque nuit que le diable fait. Et si on pense à leur discographie, cette perle vient rejoindre une longue liste d’autres trésors.

Comment résister encore à « Catcher in the Rye » qu’on a envie de chanter dès le matin ? Ils inventent même des acronymes comme « STYGGO » (soit : Some Things You Gotta Get Over) et ça passe en douceur, à coups de jolies guitares et de mots doux dans les tympans. Et puis « Give », ce n’est pas encore une petite mignonne tuerie avec des chœurs à tomber ?

On écoute à nouveau le disque, 10 morceaux, 34 minutes et on tire son chapeau. Cette fille et ces trois garçons sont vraiment trop forts.

On les aime et puis c’est tout.

Ecoutez Distorland et profitez de la vie, nom d’un chien !

Jérôme « I love BJM too » V.

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