C’est la toute première fois que je participe à un festival, pourtant j’ai envie d’acheter un billet à chaque affiche que je vois !
Surtout en ce moment, vous aurez le choix d’aller voir vos artistes préférés en concert tous les week-ends.
Et pour cause : « Ça fait au moins deux ans qu’on ne s’est pas vu au moins la France, comment ça va ? Vous êtes chauds ce soir ou pas ? » – Roméo Elvis
 
Les artistes qui se sont représentés au festival Les Chorus à Boulogne-sur-Seine la semaine dernière, étaient surexcités de retrouver leur public.
 
Est-ce une impression de nouveauté où se donnent-ils autant à chaque fois ? Il fallait voir Roméo Elvis, Zola, Youv Dee… Le schéma se répétait pour les rappeurs : les musiciens entrent en scène, le public est en émulation…
L’artiste fait son entrée et joue quelques classiques puis crescendo, il se transforme et se transcende, il finit quasi ou totalement torse nu !
J’observe autour de moi, c’est une salle, 3 ambiances ! Je définirais 3 profils de participants : les « ambianceurs » ; même s’il n’ont pas l’air de tout connaître, ils sauteront au rythme des basses jusqu’à la fin du concert et dans les pogos.
 

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Les « transformers » ; quand leur musique préférée passe, ils deviennent de vrais ambianceurs alors qu’il étaient des « observateurs » quelques secondes plus tôt ; plantés là sur leurs deux pieds comme s’ils se demandaient s’ils allaient le prendre dans leur équipe !
 
Pour Aurus, c’était l’occasion de faire vivre une expérience « percutante » à son public.
Cet artiste au look atypique à la musique qu’il qualifie d’hybride, a mis le feu à la Petite Seine.
A notre rencontre avant sa représentation, j’ai pu ressentir un souffle d’aspiration culturelle devant moi. Il a d’abord été beaucoup fasciné par la mythologie égyptienne, ce qui peut expliquer sa « coiffe », comme il aime l’appeler, sur laquelle l’œil d’Horus est représenté. Pour répondre à tous mes questionnements sur cet ornement, il m’explique qu’il a plusieurs pièces créées sur mesure par une styliste dans l’idée de pouvoir mettre en image et en scène tout l’univers qu’il aimerait développer dans sa musique qu’il définit plus précisément :
« Une pop tribale et orchestrale. Pop pour la chanson, le côté tribal apporté par les percussions dont une bonne partie est apportée de La Réunion d’où je viens, avec les percussions Maloya, que j’aime mettre dans un contexte beaucoup plus moderne et électro. »
 
Et j’ai pu l’entendre de mes propres oreilles ! 19h20, je m’échappe de la salle Grande Salle ou je jouais la « transformer » sur les sons de Zola, et je suis étonnée de trouver une salle remplie quand j’entre dans la même salle aux spectateurs plus éparpillés lors d’une autre programmation. Et je comprends vite qu’il sera difficile de n’être qu’un observateur face à son show, car c’est un vrai ambianceur sur scène !
 
 
Devinez qui je retrouve dépourvu de son sweat à capuche et de ses lunettes qui dissimulaient toute son identité : Zola est en marcel à la fin de son chaud. show ;
 
Ce que je retiens de cette première expérience, et ce que j’attends des prochains festivals si je compare à celui-ci, c’est un grand lieu bien pensé et animé avec une organisation millimétrée et respectée ! Chapeau Les Chorus. »
 
Tina Brest
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