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Cet article est le numéro 4 sur 6 du dossier Beast Records

On vous avouera qu’à La Clef, on a un petit faible pour les one-man bands.

Mais, achtung !, pas les types avec un nez de clown, un sourire plaqué sur le visage et trois colombes dans la manche, non, ceux qui sont 100% rock and roll.

Deux exemples fumants : le Reverend Beat Man, le croisement suisse entre Jerry Lee Lewis et un cardinal défroqué sous acide qui fait du psycho-billy et le grand Bloodshot Bill, rockeur hilare gominé, qui joue puis se lève, boit sa bière, crache tout en faisant danser la salle au son de chansons formidables. Ce dernier avait hypnotisé la Clef il y a une paire d’années, on s’en souvient encore.

Dans cette veine de types tout seuls mais qui sont douze dans leur tête, nous avons la chance d’accueillir ce soir, Chicken Diamond.

Assis sur sa chaise, il déclenche l’enfer avec ses deux mains, ses deux pieds et sa gorge puissante.

Un Lorrain qui a forgé dans son haut-fourneau un mélange de blues, de rock, de larsen et de déclamations rocailleuses.  Côté voix, on peut s’interroger : a-t-il mangé du piment pur, un pare-brise de 504 passé au hachoir ou fumé un container de cigarettes brunes sans filtre ? Toujours est-il que s’il passe à Chicago, chacun lui tirera son chapeau.

Là, tout de suite, je vais faire mon petit copieur et vous citer une phrase 100% pertinente à son sujet et relevée dans la presse inrockuptible : « il ne passera jamais à la radio mais les compteurs Geiger l’adorent ».

Je ne suis pas conteur, mais je gère, car vous qui êtes là ce soir, vous allez sûrement adorer Chicken Diamond. C’est du one-man band costaud, excellent en live, comme on l’apprécie sans modération.

Jérôme « Thousand Eyes » V.

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