En ces temps pénitentiaires, il n’est possible que de rêver au futur, voire de se laisser aller à un peu de nostalgie.
Chère Liberté, je vais donc ici me livrer à un exercice de remémoration de deux ou trois moments où tu avais cours, dans un contexte lié à la musique du diable. Musique ainsi qualifiée par ses contempteurs, finalement, parce qu’elle exprime la joie, la folie, la mort et la jeunesse. Dont acte. Tu peux sourire, coquine.
5 décembre 2012, Berlin.
Un concert de Motörhead. 12000 fans. Lemmy dit « we are Motörhead and we play rock and roll ». C’est de l’électricité pure, ça bastonne. On ne saurait que trop vous recommander d’exploser vos baffles et vos tympans avec ces morceaux en feu. Ce live s’intitule « Louder than noise » et on y retrouve les grands titres du groupe, les incontournables comme Stay Clean, Overkill, Ace Of Spades et Killed By Death.
La Faucheuse qui a pécho notre Lemmy Kilmister juste après Noël il y a presque six ans. Bitch.
C’est drôle, plus le temps passe, plus c’est un sentiment de tendresse qui vient lorsque l’on pense à lui : le type était dingue ET gentil, ceux qui l’ont croisé en témoignent.
Comme quoi, on le répète à chaque fois, les métalleux écoutent de la dynamite, se couvre de noir et de clous et leur cœur brille d’un éclat aurifère et inoxydable.
NB : Je rêve de Hellfest souvent, moi.
Marathon de Paris, 1982. Marathon de Londres 1983.
Joe Strummer a paraît-il couru le marathon de Paris en 1982 en « candidat non inscrit » et celui de Londres en 1983 (ça on en est sûr).
Le chanteur des Clash n’avait peur de rien, même si à la fin son groupe a explosé. On s’en moque, gardant l’imprégnation rouge et noire de leurs albums dans nos veines. Les articles et posts que j’ai trouvé ici, là et là, racontent que Joe explique qu’il faut boire 10 pintes de bière la veille. Ça c’est du training.
Ce qui est certain, c’est qu’il nous manque sacrément aussi ! Il en aurait des chansons à écrire aujourd’hui, f*** !
Rock the Qatar, Plastic Calling, Total Riot, Bankrobber Redux, Unsafe European Home, et tant de cris de rage.
Lemmy, Joe Strummer deux hommes forts, chaleureux, au charisme phosphorescent. Ils nous manquent terriblement.
MAIS, rien que de penser à eux, je sais que toi, chère Liberté, tu n’es pas cuite, pas finie, pas KO.
Et voilà qui fait du bien, vraiment du bien.
La bizzzz
Jérôme « ace of hearts » V.