Brisa Roché

Joie de rencontrer Brisa Roché, lors d’un apm presse dans le charmant hôtel « le Pigalle », à Paris. Pendant que nous parlons, j’entends la chanson de Gainsbourg, Initials B.B. qui résonne. Un joli signe ?

Découverte d’une femme libre et claire, américaine ayant fait le choix de la France, qui parle notre langue de façon limpide et sait ce qu’elle veut. Son nouvel album, Invisible1 sort le 3 juin et le premier titre qui en est extrait est le magnifique « Each one of us », son morceau le plus français, me dit-elle, en référence à la French Touch, à la façon de chanter, au côté séduction qui en émane. Le clip fut tourné tout près le l’Aiguille Creuse à Étretat (on y est allés de façon spontanée et j’ai pris froid là-bas). We love it !

Notre conversation est directe et enjouée, Brisa s’amuse que je relève les commentaires qu’elle a écrit sur sa page Facebook à propos de chroniqueurs qui parlaient de « retour ». Elle n’a jamais arrêté de travailler et cet album pour elle est important, il vise un public large, son intention est de toucher beaucoup de monde.

La californienne-parisienne sait qu’on lui a dit, non pas pas 53 mais 5300 fois, qu’elle a un air de ressemblance avéré avec une islandaise fameuse, mais cela n’est pas important… ce qui compte par exemple ce sont les concerts qu’elle va faire avec 4 musiciens pour défendre sa musique… come tout récemment au festival LFSM. Les femmes dans la musique ? Un sujet qui l’anime, et elle souhaiterait même voir un festival 100% féminin, avec du féminin dans toutes les facettes du métier qui reste bien masculin dans bien des fonctions (ingé-son, maison de disques, producteurs, tourneurs,…).

Artiste douée et attachante, musique de haut niveau : la France doit être fière qu’elle soit chez nous ! Cet album est très chouette de A à Z. Avant de partir, je lui promets que la chronique sera originale et la fera sourire. Challenge !

Voici donc 5 critiques possibles de son album et on lui a demandé le mot de la fin.  Elle conclura cet article et ça, nous en sommes honorés.

Jérôme « Sugarcubes » V.

brisa roche1 : En mode copier-coller de communiqué de presse (chroniqueur paresseux)

L’année 2016 marque à la fois son retour en France et la publication au mois de juin d’un nouvel album, Invisible 1, réalisé entre la Californie et Paris avec notamment la collaboration à la production de Blackjoy, Marc Collin et Thibaut Barbillon. Une tournée européenne va suivre.

2 : En mode branché bobo (chroniqueur barbu à lunettes et chemise de bûcheron)

Le Brisa Roché me donne envie de prendre mon fixie et de descendre la rue de Ménilmontant à toute vitesse, en passant par la rue de Bretagne pour apporter son cadeau à ma Zélie (love, love, like, like like, like) : une paire de Stan Smith où on voit même pas le logo Adidas. Après on ira à Répu voir les #nuitdebout, mais si on est crevés on mettra des <3 sur leur fil Twitter. Ah oui : le single Each one of us, ça envoie du lourd. Like, like, like.

3 : En mode normand (interview sur Radio Etretat Viking FM)

L’aut’ jour on a vu cette fille sur la falaise et on a eu peur. Elle tournait et tournait comme du beurre en baratte. Mon pote y dit que c’était Biorke mais moi j’y dit que non. En plus elle éternuait tout le temps et pis elle chante en angliche ; C’est pas du suédois ou du finlandais comme l’autre avec ses plumes, ça j’en suis sûr, pardi ! Et son 33 tours ? L’est pas mal, mais on l’a pas encore écouté sur fessebouc (ha ha ha).

4 : En mode California ( chroniqueur de L.A. de passage à Paris avant une interview de Thurston Moore au Louvre)

So chic is that record. The most française chanteuse from Arcata, CA, sets a new and enchanting fantas-tyc musical level and goes poppy-moody- tuned. So tendance. Absolutely amazing, so cool and charmant. We would say, voilà !

5 : En mode Songazine ( le rédac chef aime et il vous le dit)

Superbe album, tissé de chansons rêveuses et poétiques. Il y a ici une belle âme qui veut s’élever avec vous, et Invisible1 mérite une visibilité éblouissante. Pop délicate, harmonies douces, chant angélique. C’est beau, c’est frais ; dès le 3 juin, vous avez une mission : acheter et partager ce panier de douceurs.

La parole à Brisa Roché, elle-même pour nous donner son avis

« Alors, entre mes rires (qui sont un peu cassés, suite au très bon bavardage d’hier, quand j’ai rencontré, parmi d’autres, le bel esprit de ce bel homme/beau journaliste numéro 5, dans un tourbillon de conversation autour de mon nouvel album Invisible 1)…

Donc je disais..? Ah, oui, entre donc mes rires asséchés, je cherche un dernier mot qui sera à la hauteur de son article, qui ne jettera surtout aucun doute sur l’excellente impression que j’ai réussi à lui laisser hier… Hmmn, non je ne trouve rien! Il vaut mieux écouter l’album, mes multiples voix, enregistrées dans l’intimité, elles auront donc le dernier mot. »

 

 

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