Green Day, on aime ou pas, je lève les deux mains paumes en l’air et je vous propose d’éviter un débat houleux. Je vous fais un aveu, cela me fait du bien d’écouter ces gaillards là l’été et à fond pour me rafraîchir.
Mais quand même, intituler un album American Idiot, (2004) en faisant allusion à George W. Bush, ce n’est pas trop mal dans l’échelle de la punkitude. Qui oserait maintenant et dans quel pays ? La chanson éponyme est par ailleurs très écoutable !
Le single Boulevard of Broken Dreams est marqué dans mon esprit de l’empreinte des vacances, la mélodie est inoubliable, les accords de guitare sont à croquer et le tempo un peu lent est propice au claquement de doigts/mains/ canette de bière/ tatanes…
Le clip, un peu ridicule, nous montre les trois musiciens en panne de voiture avancer dans un paysage désertico-désolé avec du vent qui souffle, puis en ville, puis en train de jouer et on s’en fout complètement en fait !
Ce qui compte c’est la force de la musique que l’on retient et oui, on connaît les grosses ficelles, les hoo hoo hoo hoo, le couplet qui est plus puissant, le passage avec juste la guitare sèche et les reprises en électrique et la fin un peu grandiloquente : hé bien je prends le bonbon, l’emballage et j’en veux un autre. Easy, dites-vous ? Ok voilà une Fender et un 8 pistes, j’attends la maquette demain.
C’est toujours mieux (pour mézigues et amis) que l’intégralité de la production Sky Fun Cool Radio qui débite des horreurs pour population à QI faible entre deux tunnels d’une pub affligeante à rendre un académicien analphabète.
Plaisir régressif ? Madeleine de Proust ? Evocation des vacances d’il y a dix ans ? So what ?
Boulevard of Broken Dreams est un plaisir à ne pas se refuser.
Jérôme « French Idiot et j’ai voté pour lui » V.