Par le hasard des contacts, des découvertes et des groupes en promotion, je fais un phoner avec Thomas Gonzalez, le très sympathique guitariste de Big Jesus. Leur nouvel album Oneiric sort le 30 septembre, et on l’a même écouté pour vous !

Leur nom ? Pas de prosélytisme, ni d’animosité, c’est le fruit d’une joke entre eux et cela « sonnait » bien, alors…c’est l’histoire d’une bande de garçons qui ont formé un groupe et sont maintenant les meilleurs amis du monde. Ils viennent tous de la ville d’Atlanta, dans cet état des USA où règne aussi la tradition de Southern Hospitality, la Géorgie. Et Thomas est chaleureux, on sent qu’il est cool et surtout ébahi de voir le succès de son groupe, se retrouvant à Londres, à Paris et à l’aube d’une grande tournée dans le pays d’Obama. En attendant, il a vite compris que la bière belge c’est très bon et si on lui dit 1664, il sait de quoi on parle. Avant de reprendre l’avion pour Atlanta, il joue le jeu des interviews et me confie y être depuis le matin et il est 19h30 quand il me dit attendre avec impatience un bon repas in Paris.

Et la musique, demanderez-vous ?

Un disque produit par Matt Hyde (Monster Magnet, Sum 41, Deftones, Slayer,…) qui attaque le registre rock alternatif, assez musclé, très travaillé. Le titre Oneiric n’est pas anodin et les ambiances sont étranges, rêveuses, un peu fantastiques. De belles guitares, du fuzz, des atmosphères qui rappelleront les Smashing Pumpkins, voir My Bloody Valentine. Assez rock, parfois shoegaze, musclé et tendre, leur son fait dresser l’oreille et mérite toute votre attention, chers Songazine fans.

Un disque « grower », qui tient la distance et révèle un talent réel. D’où la volonté d’écrire cette chronique, sitôt avoir parlé à leur guitariste, passionné et ouvert. ( NB : il joue sur des guitares de types Baritone, de chez la grande maison Gibson)

Une agréable surprise qui valait la peine de faire l’effort de découvrir ce gros prophète du rock US, allez… ici bien sympathique !

Jérôme « floating past you » V.

rocrock

Share