Il nous avait annoncé le grand retour du « Soleil » à la fin de cet interminable mois des giboulées incessantes et de la déprime post-hivernale. Notre mister Météo Barcella sort son nouvel album le 30 mars.
Premières notes en électro pop (Passe-Passe), punchy, refrain rythmé, ça y est, mon corps ondule sans contrôle à l’écoute de ce petit air m’évoquant Richard Gotainer. Le tube de l’été ? Non, trop réducteur. La chanson qui procure autant de plaisir qu’une heure entière allongé sur une plage abandonnée à se faire dorer la pilule après avoir creusé son trou dans le sable pour qu’il épouse la forme de votre corps.
On aime sa diction en consonnes parfois exagérées, sa voix quasi chuchotée, ses vers d’une jolie et subtile simplicité, sa plume d’une finesse jamais égalée, et la liberté qu’il s’octroie d’aller explorer des horizons musicaux qui l’attiraient.
On aime les thèmes abordés, pourtant de ce côté-ci, il n’invente rien de neuf en chanson française, mais on aime sa manière de les aborder, par ses textes très personnels, intimes. Comme une séance de psychothérapie que l’artiste souhaite partager avec ses auditeurs.
Ils sont nombreux à chanter « les mots ». Pour décrire les siens, pas besoin de chercher des synonymes, il suffit de piocher dans ses propres paroles « ces mots qui colorent nos quotidiens ordinaires » / « J’aime tous ces mots qui courent aux alentours de nos jardins fertiles ». Oui, les mots et la musique de Barcella réchauffent nos corps et nos cœurs.
En attendant un autre clip (on adore Passe-Passe mais on est tellement gourmands qu’on en veut encore !), on s’en remet une petite qui fait du bien :
Barcella Passe-Passe, fait quelques p’tits tours mais ne s’en va pas. Et c’est tant mieux.
Monsieur Météo, je le sais maintenant, il fera beau demain et les jours d’après.
Violette – « la maîtresse en maillot de bain »