Rencontre avec Austin Dickinson, frontman d’As Lions.
Ok, on ne parle pas une seconde de son papa, Bruce, héros de légende s’il en est, et ce n’est pas le propos car As Lions taille sa route. Un EP remarqué, Aftermath, puis la sortie actuelle de leur album Selfish Age qui reçoit un bel accueil !
Ce qui est très sympathique est que ce garçon est souriant, aimable et s’exprime dans un bel anglais, il a les idées claires et le vocabulaire riche. Il a fait des études et cela s’entend.
Notez cette très belle phrase, fondatrice de leur groupe “we had a mission statement to each other and to the music. And that was to create the biggest, baddest hard rock we could, and on an almost cinematic scale.”
Il me l’explique en précisant le fondamental lien pour lui, entre images et musique, comme la B.O. de notre vie…
Intéressant de l’entendre parler du chanteur de Trivium, Matt Heafy comme mentor et modèle, et il en arbore fièrement un T-Shirt.
Le coup d’accélérateur pour le groupe est selon lui, les festivals, concerts et les tournées et notamment celle fait aux USA avec Five Finger Death Punch ( 37 dates me dit-il !) Et bien sûr la fidélité de la communauté des métalleux, second to none ainsi qu’il la qualifie ! Il a raison, et nous savons ( lui plus encore que quiconque…) que les irréductibles fans aux t-shirts noirs et aux longs cheveux sont des adeptes de la fidélité, de l’amitié et de la passion du partage, ô combien loin des clichés et des préjugés.
Un mot sur la très belle illustration de pochette, réalisée par Magnus Gjoen : voir son site et y retrouver cette « patte ». La tête de mort tapissée de fleurs, on la remarque immédiatement !
Dualité et ironie de la vie, en cet âge « égoïste » ? On pourrait citer Shakespeare, mais nous vous conseillons de fait d’écouter leur musique et d’aller les voir en concert quand ils passeront via notre hexagone…
Jérôme « also a father » V.