Ré-édition d’un album venu de 1981 qui réchauffe le cœur et donne le sourire aux gens de goût qui aiment le fun et la vie.

Il s’agit de Tadaima, œuvre oubliée d’Akiko Yano : de la pop synth, fraîche comme une fleur de cerisier au printemps, brillante comme un canapé en skaï et rose comme une bulle de chewing-gum.

Contempteurs, contrôleurs de process, calculateurs, coincés du bulbe, empêcheurs de tourner en rond… rentrez chez vous, vous allez faire une tête de six pieds de long en écoutant ceci. Certes, tout y est bien huilé, propre et la petite machine tourne rond mais la fantaisie pétille à chaque mesure. Chant en japonais (ahh l’exotisme…) et en anglais, voix acidulée et fraîche.

Disque feelgood à écouter au casque en observant les passagers du métro déprimer, ou bien encore en rentrant… zigzaguant-heureux d’une soirée où des verres bus vous oubliâtes le nombre réel, ou peut-être avant le grand oral de l’ENA pour être paré à répondre à n’importe quelle question sur la vie ou la mort ?

AkikoYano-Tadaima

Attention, les amis, ces chansons furent produites par le grand Ryuichi Sakamoto et les musiciens présents rien moins que ceux du Yellow Magic Orchestra.

Il y a de l’élégance dans le délire, de la méthode dans le bazar et du métier dans le WTF, c’est joooliiiii quand même ! (sans oublier la couverture bien dans l’esprit du disque pinky manga zarbi).

Originalité ? Check !

Gaieté ? Check !

Singularité ? Check !

Alors, chère Akiko, votre petit OVNI a 37 ans mais vole toujours tel un papillon multicolore et so, so, so kawaiiiiiiiiiiiiiii 😊 <3 😊 <3

Jérôme « Ma tonki ki ki ma tonkinoise » V.

https://youtu.be/vgtkC4wNlBE

 

 

 

 

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