Faisons simple : l’album « the pace of the passing » de Toothless est beau comme un cabinet de dentiste flambant neuf.

Des chœurs, des refrains, des harmonies, des cordes, des montées et des descentes.

Quand un ex Bombay Bicycle Club, le bassiste Ed Nash se lance, il trouve un nom ironique à son projet. De la pop impeccable.

Toothless, « Sans-dent », qui pensera à la morsure potentielle d’icelui ?

Inutile de sortir les canines, mais votre émail apparaîtra lors des sourires béats que provoque cette jolie musique, tout au long de l’écoute apaisée des 10 titres.

Toothless LP (cover)

Et dans le lot, un gros cadeau : Alright, alright, alright.

Grandiose, entraînante, on a envie de s’envoler en la mettant en boucle et d’oublier tous les soucis, la grisaille, les politiciens corrompus, les particules fines et les impôts toujours plus locos.

N’importe quel sous-nommé hexagonal à nos petites victoires de la musique donnerait un rein et son bridge en porcelaine pour écrire une chanson aussi parfaite !

Alright, alright, alright : plus d’emmerdes, plus de bouchons, plus de disputes familiales, c’est la fin de la crise et de la guerre. BFM TV parle de jolies choses et C8 diffuse de l’intelligent… mais là je rêve.

Faisons bref : encore une perle à découvrir sans tarder. La révolte des sans ratiches, le triomphe des molaires arrachées, la joie de boire à la paille de la joie et de la chanson bien faite.

Merci Ed Nash.

Five stars, open jaw !

Jérôme « incisives » V.

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