The Divine Comedy

Bienvenue dans le monde fabuleux de The Divine Comedy. Après le Neverland, direction Foreverland. Départ imminent…

Six ans que Mister Neil Hannon ne nous avait pas donné signe de vie, depuis son dernier album Bang Goes The Knighthood (2010). On pense qu’il est parti dans son bateau The Divine Comedy, à travers les flots, à la recherche d’une nouvelle terre d’inspirations. Il est de retour avec une flopée de douze titres tous aussi subtils, majestueux, baroques, poétiques voire romantiques. La pop frivole de The Divine Comedy coule avec douceur et légèreté dans nos oreilles. On ressent une véritable harmonie dans ces chansons joliment orchestrées.

The Divine Comedy

Une merveille

Napoleon Complex débute l’album avec l’entrée magistrale d’une session de violons. Puis Neil Hannon nous parle avec une mélodie candide ce complexe d’infériorité où un handicap pousse les gens à se surpasser. Foreverland son accordéon, sa mandoline et ce chœur masculin ressemble à une chanson de marins quittant leurs tendres épouses pour partir voguer sur des mers lointaines. Une flûte arrive et nous sommes transportés dans une solennelle ballade irlandaise. 

Catherine The Great nous amène dans un univers pop plein de majesté et de délicatesse avec ce  clavecin raffiné. Funny Peculiar est un duo avec la chanteuse irlandaise Cathy Devey. On est projeté dans un musical d’Hollywood. A l’écoute, on a l’impression d’entendre du Burt Bacharach.

On arrive au quart d’heure français puisque les deux prochaines musiques sont inspirées de deux icônes de la chanson française. The Pact est un hommage à Edith Piaf. Quant à To The Rescue, il a cherché du côté du propriétaire du 5 bis de la rue de Verneuil. Elle a un petit air de Melody Nelson ou Je T’aime… Mon Non Plus.

La soft rock How Can You Leave Me On My Own a cette particularité qu’un âne braie au début et à fin de la chanson. C’est le côté « punk » de Neil Hannon. L’artiste part la fleur au piano, sous un tonnerre d’applaudissements, à la Légion Étrangère pour oublier à tout jamais son passé dans I Joined The Foreign Legion (To forget). Other People a été enregistré par un Iphone dans une chambre d’hôtel à Londres, d’où cet effet lo-fi.

Au final, Foreverland de The Divine Comedy est un excellent album qui nous permet de sortir de l’ordinaire de notre « train-train » quotidien et de goûter avec légèreté et du flegme à l’anglaise aux plaisirs de la vie.

Thomas Monot

Bonus lien :

Catherine The Great

How Can You Leave Me On My Own

 

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