Royal Headache

Grosse découverte lors d’un concert à la Mécanique Ondulatoire, mercredi. Royal Headache est un groupe australien de garage punk aux sonorités nineties. Il peut mélanger des chansons parfois calmes (enfin, au sens rock)  avec d’autres déchaînées. Il a réussi à monter la température dans la cave de la Méca. Énorme !

Law (guitare), Shogun (chant), Joe (basse) et Shortty (batterie) sont des emmerdeurs royaux, au sens sympathiques. Leur musique décoffre et vous pulse hors de vous-même. On ressent un petit côté « cœur à prendre » mais à la sauce garage. Les gars ne sont pas au premier album, puisqu’ils sont venus défendre, pour leur unique concert en France, leur dernier né High (2015). Il s’ouvre sur My Own Fantasy, un morceau survolté qui vous met la pêche. Il vous donne une envie énorme de sautiller et de donner un coup d’épaule à votre voisin de gauche ou de droite.

Royal Headache

Vue sur un château d’eau

On entend dans le titre, Shogun hurler : « I used to live in a world of rock’n’roll and a tons of girls “. Yeah man ! C’est ça !  “ I wanna be with you, because you get me high !”  Royal Headache a-t-il quelqu’un en vue dans la chanson éponyme. Another World possède un  fond punk qui envoie. Wouldn’t You Know sonne très sixties. Moins hargneuse comme sa sœur Carolina qui se balade du côté britrock 90’s. Little Star et Electric Shock finissent avec toute l’énergie punk des gars de Royal Headache.

Au final, High de Royal Headache est un excellent condensé de garage punk. Il a réussi à varier les plaisirs et de ne pas plonger dans un album linéaire. Une fois de plus, le groupe prouve qu’en Australie, il existe une vaste scène rock en tout genre, qui est de plus en plus reconnue dans l’hémisphère nord. Mention spéciale aux français de Stalled Minds, un vif trio parisien de garage. Ils ont envoyé la sauce avant les Royal Headache.

Thomas Monot

Bonus lien :

Carolina 

Share