Last day qui passe si vite…

Des interviews tout d’abord (rencontres courtes, minutées mais énergisantes avec les groupes que tu vas voir ou que tu as vus sur scène une heure avant !)

Jessica 93

Geoffroy est tout seul sur scène. Après être passé au Hellfest avec un groupe, retour à l’expression directe et sans concession ; il démarre sa boucle à la basse ou la guitare et joue ses morceaux puissants, noirs, implacables. Set droit et noir, pas de fioriture, caillou dans le ventre.

Rencontré en table ronde, avec une collègue du site 80’s babies. Ce garçon est touchant et me semble dégager de la force autant que de la détermination sans faille. A suivre bien sûr, album à venir, on ne le laissera pas tomber.

Jessica 93

Jessica 93

The Regrettes

3 filles pleines de peps et leur batteur zen, qui ont fait un set pétillant, vif et sincère. We love USA, quand il s’agit de rock and roll (spécialité locale, toujours riche d’ingrédients vivants).

Ils terminent par une reprise de « Killing in the name of » qui déclenche un gros pogo. Merci !

Je leur dis que Blondie a joué au même endroit, à la même heure il y a cinq ans et cela les touche. Très jeunes et ultra pros : zéro faute !

On en reparlera : c’est mon deuxième coup de cœur du festival !

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Belako

Concert remarquable (scène Firestone, distribution de chapeaux rouges en hémorragie, il faut s’accrocher, public maigre et poussière qui vole). New wave sans tâche.

Rencontre ensuite avec ces quatre jeunes gens qui y croient, mettent du cœur et leur dernier album vaut le détour, chronique à venir en ces colonnes ! (Render me numb, trivial violence). Ils sont frais et lucides, modestes et simples. Des basques bien accrochés.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Mourn

J’ai raté leur set, grrrr, mais je parle 10 minutes avec les 3 filles du groupe. Les barcelonaises parlent avec assurance malgré leur jeune âge et sont aussi conscientes de leur bonheur de vivre de cet art. Côté musique aussi, Mourn c’est du bon, du très bon. On les aime.

Il est tard, tout le monde garde le sourire mais a envie de rentrer chez soi, après cette journée riche.

Notez que Belako et Mourn se croisent sur les tournées à venir (logique, entre groupes post-punk espagnols).

Mourn RES 2018

Allez, on plie les gaules, y’a pas de Justice !

BILAN du festival !

Débat, polémique, programmation pas top, du rap berk en malus, actionnaire glouton, environ 20 à 30.000 personnes de moins qu’en 2017, des frais de sécurité qui ont flambé, allez, allez on ne râle pas !

Dans une même ville, vous avez un Mc D ☹ cholestérol pour les mecs à casquette, une gargote sans âme, un kebab pourri, un kebab délicieux avec un chef adorable et des tas de bonnes petites adresses, non ? Rock en Seine 2018 c’était idem ! Fallait aller dans les petites rues cette année…

Organisation carrée, des perles et des pépites tous les jours, moins de monde = moins de stress et de files d’attente, trois jours consacrés à la musique, des amis anciens ou nouveaux tous les deux mètres.

L’occasion de découvrir des groupes ET de leur parler, pour un journaliste, n’est-ce pas idéal ?

Rendez-vous est pris pour 2019 , on sera là !

Jérôme «60’s baby » V.

PS : encore merci à l’équipe Ephelide !

 

Share