Il ne faut pas bouder sa joie quand on reçoit un album qui vous donne la patate directement, sans transition, dès que le player est sur « on » à la première seconde. Avec Radio Free Universe, pas de tracas, pas de bla-bla, les 12 morceaux de Casa del Diablo sont conduits pied au plancher, le frein est en option, la jubilation de série.
Le puissant single Disclosure, tiré pour vous donner un avant goût du festin a de la cuisse, du goût, même pas de tanin et descend en flèche dans votre gosier.
Pas besoin de manières, de faux semblants, d’approche et de prudence, Radio Free Universe attaque les gros riffs, la rythmique lourde et la voix haut perchée : c’est du beau, du bon rock and roll qui fait des taches, des bleus, des zébrures et mange les coudes sur la table. Deux entrecôtes, garçon !
De temps à autre, cela fait un bien fou de lâcher les convenances, d’envoyer valser les étiquettes et de sortir sa … mais je m’égare, c’et vendredi soir, je suis un peu HS, le moindre verre de Spritz me mettrait la tête à l’envers.
Revenons à RFU (voyez, on est déjà potes, je sors la petite abréviation amicale), on vous le dit dans le blanc des yeux qui tourne au rouge, vous ne serez pas surpris si vous aimez Led Zep, Aerosmith, Deep Purple et Black Sabbath.
Chers petits amis, voilà qui n’est pas diablement original, certes, mais cela mérite l’écoute à fort volume. Et puis, en y réfléchissant, l’envie de chroniquer cet album m’est aussi venue parce que j’ai flashé sur l’artwork en forme de blason avec des aigles et des étoiles façon Amérique puissante et déversant des hélicoptères plein de Marines qui viennent shooter les nazis et les mauvais bougres fanatisés mais qui (ouf) sont de très mauvais tireurs et de piètres combattants, abandonnant leurs babouches dès la première confrontation. Mais je m’égare encore, ces garçons ne sont pas belliqueux (enfin … j’espère !).
Résumons : un son daté et reconnaissable mais bien agréable et pour finir, même pas besoin de lister trente six raisons pour justifier qu’on aime. It’s only rock and roll, point barre, coda, conclusion, end of story, fais pas suer !
Mets le volume sur 11, baby, Radio Free Universe est à l’antenne ce soir.
Jérôme « I still never killed anyone” V.