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Vous avez mal aux pieds ? La tête qui tourne ? Et les oreilles encore un peu sourdes ? C’est normal. On est à la moitié du Printemps de Bourges, vous avez déjà enchaîné plus d’une vingtaine de concerts (en 3 jours, absolument) et la fatigue commence déjà à se faire sentir.
Mais malgré cela, vous ne pouvez vous empêcher d’aller aux concerts et de frétiller du popotin – voire carrément bouger dans tous les sens à l’écoute d’une de vos chansons préférées ou d’une fortuite découverte.
C’est ce qu’il s’est passé pour le troisième jour du Printemps de Bourges.
D’abord, vous êtes allé(e) écouter les sublimes Afrodites, dans la sélection des Inouïs. Le duo vous a tout de suite donné envie de danser, avec ses percus et ses rythmes de carnaval. Vous vous êtes cru roi du Hip Hop ou reine du Rnb.
Après, comme vous étiez boosté(e), vous avez continué avec Degree, sélectionné lui aussi par les Inouïs. Il vous a transporté(e) avec de subtils mélanges de textures et de matières digitales et organiques et surtout sa voix troublante.
Finalement, vous avez fait tous les concerts du 22 : vous avez donc continué avec Edgär et leur pop folk un peu électro. Le duo vous a bouleversé(e) et vous n’aviez alors plus qu’une seule envie : en écouter encore.
Ensuite, vous avez été subjugué(e) par la prestation de Flèche Love. La jolie suisse a su vous interpeler avec sa voix intense et ses morceaux à l’atmosphère mystique, tout en danse et en transe, pour un rap nouveau.
Puis, après une toute petite pause (ouf, quand même !), vous avez découvert La Bronze, révélation canadienne, qui a su métisser la pop, l’électro et le rock et faire chanter le français.
Et puis, vous êtes allé(e) applaudir Ziako sur la scène ouverte de Cher en Scène. Ses rythmes à la guitare et ses textes peps vous ont donné le sourire… Et surtout une terrible envie de s’évader !
Pour ne pas vous arrêter en si bon chemin, vous avez ensuite filé au concert de Feu! Chatterton. Ces poètes des temps modernes chantent un rock dandy et littéraire qui mixe les mots et les rythmes à la perfection.
Plus tard, vous avez couru au Palais d’Auron applaudir Eddy de Pretto. Le Kid des Inouïs 17 vous a submergé(e) avec ses textes urbains remplis de constats amoureux, de doutes et de sensualité. Et d’ailleurs, ce matin, vous avez encore en tête certains refrains de ses chansons.
Vous êtes ensuite passé(e) faire un coucou à Orelsan – basique – qui a mis le feu au chapiteau du W. Vous auriez pu rester plus longtemps, mais vous aviez rendez-vous avec les afropunks de Tshegue. Et là, s’il vous restait un tout petit peu d’énergie, vous avez tout laissé au 22. Ici, là, comme ça.
Si bien, qu’avec Concrète Knives et son indie-pop pêchue, vous n’avez pu bouger que les bras et remuer la tête ; vos pieds ne répondaient plus.
Anne-Laure, un Mars et ça repart.
| Photos @Marylène Eytier