Live report from the GLAZART, Paris

ONE

Je peux facilement déduire que ces trois-là ne sont pas des dentistes, puisque la seule chose qu’ils savent arracher, c’est le papier peint. Nos chicots en prennent aussi un sacré coup, de facto.

Assurez-vous d’avoir une bonne mutuelle avant de venir à un de leurs concerts. Du gros punk qui tache, comme une sauce samouraï des familles ! On peut dire que leur rock and roll survolté transformerait le Capitaine Crochet en Kebab, haché menu. Sans verdure. Supplément sueur, SVP.

Autant de douceur dans les riffs que de capillarité sur le crâne du batteur, c’est-à-dire aucune. On n’est pas là pour s’habiller en vert, raconter des comptines pour les gamins et on ramasse notre virginité en sortant.

Speedrock vient chez toi en pleine nuit, tabasse ta nounou pour t’emmener au pays là où tu deviens un homme, un vrai, à grands coups de riffs dans la gueule, fuck yeah !

peter pan speedrock

TWO

Contrairement à leurs prédécesseurs, de la tête d’affiche émanera moins de fantaisie. J’ai ressenti une distance entre les quatre américains et leur public … nous !

Difficile à décrire : le groupe joue ses morceaux correctement. La guitariste s’est énervée rapidement à cause tout d’abord d’un innocent ballon de baudruche voletant ça et là, rebondissant parfois sur la scène, puis ensuite d’un slammeur un peu insistant et légèrement gênant certes, mais tout aussi gentil que la bulle d’air colorée. Il leur a déplu, puisque le chanteur l’a menacé d’expulsion s’il s’approchait encore de la scène.

Cela m’a refroidi pour le reste de la soirée ! Je suis allé écouter, de loin, au merchandising. Petite déception, malgré un show plutôt long et bien exécuté.

Faire genre « le rock ‘n roll c’est sérieux » ? Non, le rock c’est la fête !

Nashville-Pussy

Guillaume Vaillant

PS : et special thanks Roger « Replica »

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