Je me sens comme une quille de bowling en ce moment, impliquée dans le championnat du monde de la discipline, et située au fond de la piste dédiée au futur gagnant toutes catégories.

Musicalement cette rentrée automnale 2018 ressemble à un feu d’artifice pour l’anniversaire du fils de l’émir : ça pète dans tous les sens et il y a des couleurs.

Rock, pop, reggae, chanson française, metal et électro : tout le monde est au 3X8, fait des heures supp’ sort 2 CD’s, 5 clips et quatre remixes en même temps.

Les RP m’envoient des messages en rafale, certains plus personnalisés quand même, il y en a une (rusée) qui m’a dit qu’elle était triste de ne pas avoir de réponse. Joker !

Gmail me menace car je vais atteindre 100% de la taille de stockage gratuite.

Mais trève de chouinements, on y retourne et voici la chronique de ce que j’ai aimé hier (et aujourd’hui, et sans doute demain…)

Je vous présente Marie Davidson.

Montréalaise que je découvre, femme de passion dans la veine électronique infinie, qui travaille et creuse le sillon du mélange de sons, de beats, de bleeps, d’échantillons et d’atmosphères. Son dernier album, Working Class Woman”, sort le 5 octobre sur Ninja Tune.

Je l’ai écouté, réécouté au casque et oui, disons le… aimé !

Les morceaux sont prenants, et pour quelle raison ? Explication rationnelle bien entendu très délicate à fournir. On songera alors que Marie Davidson y a mis son cœur, qu’elle y a beaucoup travaillé et qu’elle a du talent ?

Le travail de la « working class woman » paie, elle est class, elle est working et vive la woman.

Les pistes rythmées et « dancefloor » fonctionnent parfaitement, les morceaux atmosphériques ont de l’âme et des vagues, les samples sont évocateurs, les paysages sonores accrocheurs, et les passages avec l’accent québécois, on les adore itou.

Je ne suis pas un expert ès musique électro comme mes amis de Tsugi (même si, thanks +++ à Virginie F., j’ai la chance d’avoir écouté beaucoup de belles et bonnes choses !), mais de temps à autre, ce genre de coup de cœur fait toujours beaucoup de bien !

La quille de bowling vous remercie, chère Marie Davidson, vous l’avez envoyé rouler par un strike direct et elle est déjà replacée avec ses copines, alignée, vernie… prête à se faire exploser par une grosse boule sonique !

Jérôme «spare » V.

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