MaMA Festival

Le chroniqueur de Songazine est parti à la découverte de nouveaux groupes, merci au MaMa festival ! Utilisant son instinct, il s’est retrouvé à la Boule Noire, au Backstage By The Mil et à terminer sa route au mythique Bus Palladium.

Du Belge…

La Boule Noire, première étape du périple musical.  Le chroniqueur n’a jamais encaissé autant de décibels dans un concert. The K. est groupe belge de noisy-rock. Dans la salle de concert, c’était nettement plus que de la noise, c’était tendance… Metal. Le trio a retourné le public avec leurs mélodies saturées, voire expérimentales. Monard à la basse, Von Landau à la guitare, impressionnaient la foule par leur stature de front men et leur gestuelle digne d’un groupe de heavy. Le batteur Burroughs n’était pas en reste, torse nu, on avait l’impression que c’était la copie conforme d’Iggy Pop dans ses jeunes années. Leur show était d’une puissance auditive dantesque. Le chroniqueur en est sorti « tout chose ». A écouter : 

En passant par du Français…

Retour au pub de mercredi soir, pour voir de l’Art-rock à la française. Il y avait foule à ce concert. Un repos pour les oreilles du chroniqueur. In The Canopy font dans le style d’un rock psychédélique très léger, calme, mais tout aussi rock. Un crâne lumineux posé sur le rebord de la scène les accompagnait, dans leur voyage vers des contrées progressives. La voix du chanteur Joachim Müller monta très haut dans les aigus. On peut rapprocher ce genre avec du trip-hop, auquel le groupe a rendu hommage en interprétant Teardrop de Massive Attack. Le chanteur partait en trip spirituel, seul, dans un rêve chamanique. Le public était véritablement plongé dans leur univers. En concert à la Clef de Saint-Germain en Laye le 10 décembre. A écouter : 

Et pour terminer avec du Libanais.

Dernière étape : le mythique Bus Palladium. Ici, le chroniqueur a découvert son coup de cœur de la soirée, The Wanton Bishops. Venu du Liban, ce quatuor de blues-rock a envoyé un son survolté, avec une touche orientale. Son chanteur Nader Mansour, employa son harmonica avec brio. Pour le côté oriental, il joua un d’oud électrique.  Pour finir sur cet homme, il avait une certaine ressemblance avec Serj Tankian de System of A Down. Le public était conquis par cette musique. Comme quoi, il n’y a pas qu’en Angleterre et aux Etats-Unis qu’on peut produire un excellent cru blues-rock. Ils auront deux dates à Paris : le 28 octobre au Primeurs de Massy, et le 6 novembre au Festival Blues sur Seine. A écouter : 

Après ces trois concerts tous aussi bons en matière de puissance, rêverie et boogie, le chroniqueur s’en est allé, le cœur et les oreilles enjoués par ces trois belles découvertes musicales.

Thomas Monot

Et en bonus une galerie de photos du festival :

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