L’avantage d’être blogueur bénévole, rock critic intermittent, c’est que l’on peut à loisir choisir d’être plutôt journaliste ou plutôt « fan ».

Je reçois tant de sollicitations que, au final, je fais ce qui me plaît, prends le temps sur mes loisirs de chroniquer ce qui me motive.

Alors, bien sûr, quand je reçois l’album de Lucie Antunes, Carnaval (sorti chez Infiné, le 14 avril), j’ai simplement à écouter et tenter de me faire une idée. Si cela ne génère pas d’émotion, ne m’accroche pas, ooops je zappe.

Alors, puisque vous lisez ces lignes, vous devinez déjà que cela n’est pas le cas, sans quoi l’existence même de cet article eut été reléguée au rang des illusions perdues. Étant donné que Songazine.fr ne compte pas de critiques négatives, virulentes, acides ou même blasées (toute ressemblance avec d’autres magazines musicaux serait donc à écarter)…

CQFD, de fait, j’ai beaucoup aimé cet album et je tente de rédiger à partir de maintenant le « pourquoi », ce qui constitue la partie difficile d’une chronique écrite !

Tentons une approche calme et posée, un argumentaire structuré.

De quoi s’agit-il, pour commencer ?

Lucie Antunes est une musicienne multi talentueuse qui officie dans le style « électronique » au sens large. Telle Irène Drésel ou DeLaurentis ou Léonie Pernet -que nous aimons toutes 3-, elle incarne la figure de la femme artiste, autonome, forte, qui avance, produit, s’affirme et sort du lot, ce qui nous plaît énormément.

Elle nous offre ici 11 morceaux aux sonorités riches et puissantes.

Ces morceaux contiennent des boucles, des paroles et bouts de phrases samplés et répétés en « vagues » successives. Cet effet est un peu hypnotisant (on pense à Art Of Noise).

L’auditeur amateur notera aussi de beaucoup de synthétiseurs auront été utilisés, le professionnel les reconnaîtra sans doute ?

Notons qu’il y a une utilisation du français très bien vue ( « Vivant.e.s », ou « Vous êtes parfait.e.s »)

Incontestablement, des vibrations positives et chaleureuses ressortent d’un morceau qui prône « faites-vous des bisous » !

Les rythmes que l’on entend sont forts entraînants, marqués et donnent immédiatement envie, a minima, de hocher la tête ou de taper du pied. La musicienne sait fort pertinemment alterner les moments forts et les breaks.

Un charme discret émane de ce mélange sonore à la fois atypique et familier et un morceau comme « Mais » rappellera assurément des bribes de souvenirs aux fans de Rone (ce qui est un gage de qualité, NDLR).

Pour terminer cette tentative de démonstration et de tirade laudative, une dernière preuve : après avoir écouté 3 ou 4 fois l’album, l’auteur de ces lignes l’apprécie encore davantage, démonstration indéniable d’une pérennité, d’une réussite dans sa composition (voilà un vrai bon test, l’écoute répétée d’un album !).

Si après ce post quasiment mathématique de 3093 signes avec espaces exactement (mais subjectif, restons modeste), vous n’avez pas envie d’écouter Carnaval, de Lucie Antunes, passez votre chemin.

Dan le cas contraire, nous pouvons être amis, non ?

Jérôme « CQFD » V.

 

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