Grrr, j’ai déjà écrit mon Best Of 2020, alors je m’escrime pour que cette découverte en soit le post-scriptum, le bonus, le codicille, le CQFD final.

Découverte heureuse, juste avant Noël, comme un cadeau avant l’heure, de LIRAZ, chanteuse israelo-persane, dont l’histoire se décline entre Tel-Aviv, Téhéran, Los Angeles et le monde entier.

Femme courageuse, qui a su déjouer les sombres mollahs pour enregistrer son deuxième album ZAN (« femme » en persan). Ses chansons sont écrites en hommage aux femmes de sa famille et parlent de leur condition. Bien évidemment, elles ne nous sont pas accessibles, mais reste l’émotion ;

Une voix superbe et des morceaux entraînants, mélangeant les synthétiseurs et les instruments traditionnels, la force de cette musique passe malgré la barrière de la langue.

Parfums d’Orient qui nous donnent de l’énergie, du soleil et ce dépaysement qui nous manque tant. Liberté, liberté chérie quand reviendras-tu ?

Pour citer le dossier de presse : « …Zan est le deuxième chapitre d’une histoire qui a commencé avec Naz. C’est de la pop politique, de la musique underground dans le meilleur sens du terme, avec des noms omis pour la sécurité. Des collaborations clandestines qui ont débuté dans l’ombre, mais jaillissent des enceintes, avec un mélange d’instruments perses traditionnels, de beat de clubs et d’appel à un changement… »

2021 sonnera le début de la fin pour quelques dictatures civiles, militaires ou religieuses ? 2021 nous permettra-t-elle de revoir des spectacles, des fêtes, des concerts ?

Wait and see mais en attendant, on devient fan de Liraz, pieds et poings liés.

Jérôme «I also love Middle-East and hummus » V.  

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