Kesang Marstrand

Magie de l’Internet.

Je reçois le message suivant : « Je suis une singer-songwriter américaine de New York et je voulais partager mon nouvel album « For My Love » avec vous. L’album sortira ce vendredi 18 décembre. Je l’ai enregistré chez moi cette année et j’espère que ça vous plairs. Kesang. » Et le lien pour écouter. Kesang Marstrand ?

Connais pas ce nom à gagner un max de points au Scrabble, grmmbll et puis , vu la file d’attente des CD à évaluer, des albums à télécharger, des Soundcloud à entendre, le démon de la procrastination s’est approché de moi et m’a soufflé : «  plus tard, mon ami, plus tard, reporte, oublie, efface…. Aie confiansssssssss, allez, allez, fais défiler ton fil Facebook d’un œil mou ».

J’ai suivi ce mauvais avis et me lançai dans d’autres chroniques, dans diverses occupations dont beaucoup de diversions chronophages.

Par hasard, je relus le mail et me dis « tiens, allez New York quand même… » (Voyez comme je suis influençable). J’écoutai hier l’album en entier et bien m’en prit. Découverte totalement bienfaisante. 100% douceur.

Musique apaisante et suave, voix d’ange, guitare sèche et instrumentation minimaliste à base de nappes de synthés aériennes ou piano confidentiel, ici on est dans le registre ultra-zen. Elle est née à Woodstock, elle défend le Tibet, et son registre est poétique, mélancolique, pacifique.

Ne riez pas, ô vous qui me connaissez : même les pogoteurs fous, les fans de larsen et les agités du tempo ont besoin de connaître le repos du guerrier, parfois. Après les Clash, les Ramones et Killing Joke, on tombe aussi l’armure !

For My love est idéal dans les situations qui suivent : écoute solitaire et contemplative, écoute en amourette, écoute en nostalgie sur une plage à Cabourg ou dans le New Jersey, écoute de foc, écoute que coûte, écoute autoradio à faible volume, écoute au petit matin à moyen volume, écoute au crépuscule à fort volume.

Bref, écoute recommandée !

Jérôme « I love New York » V.

 

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