Après avoir découvert l’artiste, écouté son dernier album, aimé ses chansons, chroniqué ledit album, me voici en train d’interviewer au téléphone Fantastic Negrito aka Xavier Amin Dphrepaulezz. Il est à Oakland, Californie !

Clairement un personnage que j’adorerais rencontrer IRL, homme extraordinaire et brillant d’une lumière forte. Nous discutons de sa musique, son look, sa position sur la société et le mot qui revient le plus souvent est « positive » : cet homme lance de bonnes ondes, quel que soit le sujet abordé.

Si la Californie, en août 2020, est en flammes hélas, il n’en reste pas moins que cet Etat des USA reste la plus barré, le plus innovant, moderne et j’en passe. Fantastic Negrito, quant à lui peut citer ses influences : blues, funk… tout ce qui le conduit à produire sa « black roots music », pleine de soul et garantie sans trucage.

Dans sa bio, on peut lire qu’il a tourné avec le légendaire Chris Cornell, a voyagé dans le monde et que rien ne l’arrête.

Plutôt combattant de la paix que monteur de barricades, il me parle avec enthousiasme et force de sa musique et de ce fameux dernier album « Have you lost your mind yet » qui évoque la folie et les troubles mentaux.

Good news : je lis quasiment en direct que le disque est numéro au « Billboard USA des albums de blues », et vu le niveau de concurrence Outre-Atlantique, c’est un signe puissant.

Je lui dis que son look est celui d’un Johnny Rotten en black et il est OK car le punk fait partie de sa palette !

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Politiquement parlant, il n’est pas homme à se ranger dans un parti, mais il semble évident qu’il influence son public par des idées humanistes, son énergie et des concerts tonitruants.

Bref, une conversation courte mais dense et le regret de ne pas le voir, en espérant qu’il vienne jouer à Paris et que l’on puisse trinquer ensemble, à la bonne santé mentale et physique des USA que l’on aime. RDV le 4 Novembre ?

En attendant, je me permets de souligner à nouveau que sa musique mérite votre écoute : il y a là talent et fond, Monsieur Xavier est un vrai pro, on appelle ça la classe américaine.

Jérôme « full of energy, lui aussi » V.

 

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