Auteur-compositeur, Buridane est une vraie chic fille que nous suivons depuis un moment. Nous l’avons rencontré par une belle après-midi d’été indien, et nous avons eu le plaisir de partager un moment avec elle. Son second album, Barje Endurance, est maintenant dans les bacs.
Ton nouvel album est paru le 6 octobre, quel est ton sentiment ?
C’est un aboutissement et un accomplissement (rires), oui, je crois qu’on peut dire cela.
Le premier clip de l’album, Taureau, vient de sortir, peux-tu nous en dire un peu plus ?
Je suis très contente de ce projet, j’ai d’ailleurs fait moi-même la chorégraphie ! J’ai fait de la danse pendant 15 ans, et je voulais même en faire mon métier ! (rires) Pour ce clip, je voulais travailler avec des gens que je connaissais, certains sont venus de loin (de Londres, du sud, de Savoie…). La moitié est constituée par des danseurs professionnels, l’autre moitié par des danseurs occasionnels. Tout le monde s’est donné sans s’économiser, l’énergie était collective et galvanisante. Je pensais que la chanson française et la danse contemporaine étaient aux antipodes, alors je suis heureuse d’avoir pu relier les deux. J’avoue que c’était presque un fantasme ! (rires)
Pourquoi ce titre, Barje Endurance ?
Pendant longtemps, j’ai voulu appeler cet album A l’aube, mais je trouvais cela trop convenu. La formule l’endurance des barjes figure dans le texte de la chanson A l’aube, j’ai trouvé que cela englobait bien toutes les thématiques de cet album. Le mix de l’endurance et de la folie, c’est un titre à tiroirs qui parle de mon histoire intime, mais aussi de l’humain en général.
Cet album est-il plus personnel que le précédent ?
Oui, sur plein de points. Cet album est plus personnel, ne serait-ce que parce que j’ai fait les arrangements moi-même, et que j’ai imposé ma vision et mes choix. Il est plus affirmé aussi. En fait tout est aligné avec ce que je suis, c’est très cohérent.
Comment s’est déroulée l’écriture de l’album ?
Le premier titre écrit a été La Transition, j’étais déjà dans le cœur du sujet ! Je me suis beaucoup inspirée de la nature qui impose ses rythmes (comme les saisons par exemple) et qu’il faut accepter. Ces 5 années entre mes deux albums m’ont paru longues, mais elles m’ont permis de vivre et d’écrire ensuite ce que je vivais. Le dernier titre écrit a été Le Phénix et la Cendre, la boucle était bouclée ! Il y a eu une phase solitaire dans cette écriture, et ensuite j’ai fait appel à Cédric de la Chapelle, qui est un musicien lyonnais, et tout l’enregistrement s’est fait en binôme. Il a sublimé mes arrangements !
Que donnera cet album sur scène ?
Nous serons 4 sur scène (un saxophoniste, un batteur, un clavier et une guitare) ; nous jouerons des titres très acoustiques, mais certains seront plus puissants et plus arrangés. L’objectif sera de retranscrire l’atmosphère de l’album sans le reproduire à la lettre.
Quels concerts sont déjà prévus ?
La Maroquinerie à Paris le 14 novembre prochain, mais aussi Reims, Lyon, Thionville, Annemasse… J’ai hâte !
Pascale Baussant, en mode coup de cœur pour Songazine.