Freaky Loud Things : Joyeux Anniversaire !

A une terrasse de café, Saint-Lazare, Paris…

Freaky Loud Things est né avec deux potes, Vince et Marius, qui ont voulu partager leur passion de la musique et leur culture du live. Le 24 juin, ils souffleront leur un an d’existence au Point Ephémère, avec une soirée réunissant trois groupes : Regal, Dr Chan et Johnny Mafia.

Vince avec ses longs cheveux roux, ses tatouages et ses bagouzes aux doigts, nous présente son bébé : «Nous sommes une association de promoteurs qui balancent des concerts de rock, essentiellement de garage dans Paris ». Johnny Mafia a inauguré le premier concert de Freaky Loud Things, le 4 juin 2015, à l’Espace B. Depuis, ce groupe de garage bourguignon (22 Cave Records) a tissé un lien fort avec Vince et Marius :

« Une de nos plus grande fierté a été de les découvrir. Quand tu regardes en arrière, ce sont eux qui nous ont permis de commencer. On est contents de finir l’année avec eux. On a fait leur première release party, en février, à la Mécanique Ondulatoire. Notre premier Sold Out. On a dû même refouler des gens à l’entrée. Nous sommes en très bon contact avec eux. Je pense qu’ils sont un groupe de Freaky Loud Things » Les autres satisfactions sont de souffler la première bougie au Point Éphémère et de nous rencontrer en interview. La classe !

L’association de Vince et de Marius veut être fédératrice entre les groupes : « Notre ambition aussi a été de créer un lien, un contact entre eux. Nous sommes un point central qui a permis à plusieurs formations, de se connaître, de se rencontrer et même de se produire ensemble. Par exemple tu as Thee Maximators de chez Black Totem records qui ont produit les disques de Dr Chan. »

Une autre valeur que Vince veut partager : « A Freaky Loud Things, on prône un joli bordel. On a envie que ça sue, qu’il y aie du punk, de la bière renversée au sol, un esprit bon enfant. Attention, il faut que le groupe gère aussi. Il faut qu’il existe un échange festif entre lui et le public. Et nous, on veut être l’intermédiaire. » Il termine : « Je préfère faire un concert avec vingt personnes qui mettent une ambiance de dingue que de d’en faire un avec cent qui restent les bras croisés. » Nous lui demandons son pire souvenir : « Quand j’ai réalisé tout le temps que j’avais perdu à glander alors que finalement quand je réfléchis bien, ce projet je l’avais sous le nez, c’était écrit », rit-il.

Même si, ils baignent dans le garage, ils veulent éviter absolument les clivages. « On peut créer des événements plus rock alternatif 90’s ou du grunge. Par exemple, à la rentrée, on amène Cocaine Piss, un groupe belge de punk crust, bien sauvage avec des morceaux qui dépassent à peine la minute. »

L’instinct est primordial pour flairer une formation : « On marche beaucoup à l’intuition. Si un groupe nous plaît vraiment, qu’il vient de province, qu’il a cent inscrits sur sa page, on s’en fout, on le tente. L’important c’est la musique, l’énergie et l’émotion. » Il conclut : « Nous ne sommes pas là pour notre tronche, mais pour une scène qui nous excite grave. On souhaite aider les groupes à se développer  tout en développant l’association. »

Les projets de Freaky Loud Things sont divers et variés pour la rentrée 2016-2017. Vince nous en dit quelques mots : « Nous sommes en train de plancher sur un gros projet qu’on a pensé avec Tom d’Howlin Banana, mais aussi Laetitia, la rédactrice en chef de Rock à La Casbah (webzine du label Casbah records) ainsi que Thibault de Still In Rock. On va concocter une surprise bien cool pour 2017, mais pour le moment, motus et bouche cousue. » Nos deux gars veulent s’ouvrir, l’an prochain, vers la province, mais aussi créer leur propre roster (booking).

Avant de terminer notre déjeuner burger-interview, Vince voudrait remercier quelques personnes à qui, Freaky Loud Things doit beaucoup : « En particulier, Howlin Banana avec qui on s’est tout de suite très bien entendus. C’est sûrement grâce à cette furieuse envie qu’on partage avec Tom de créer une scène avec l’énergie de tous ces acteurs, du petit prospect au label « installé ».  Vince continue sur Tom : « C’est top ce qu’il fait. C’est vraiment cool de voir qu’il nous soutient et de pouvoir bosser avec lui.

Il nous a, par exemple, convié à travailler sur la soirée de release du nouveau Sapin, le 11 juin à l’Espace B. » La Mécanique Ondulatoire, un haut-lieu rock’n’roll de Paris, Vince nous parle de Topper, le programmateur de la salle : « Un putain de bonhomme ! Il nous a quand même bien préparé le terrain à tous avec le super boulot qu’il a réalisé à la Méca. En partie grâce à lui, si on peut s’éclater avec de telles programmations. Alors, c’est gratifiant pour nous de le voir s’enthousiasmer sur les plateaux qu’on lui propose et qu’il nous encourage. » Bien sûr, Vince salue les autres salles comme l’Espace B, l’Olympic Café, le Supersonic, mais aussi ceux « qui nous supportent, les programmateurs et tous les bons retours qu’on reçoit. Les groupes avec lesquels on a bossé qui reviennent souvent nous voir pour les faire jouer à nouveau. Et même toi là qui m’interviewe, putain c’est cool. » Pas de jaloux !

A vos agendas, lecteurs de Songazine. La semaine prochaine, on se retrouve le 11 juin à l’Espace B, pour la release party de Sapin avec comme invités, Wild Racoon et Bungalow Ninja. Puis, pour « la chouille de l’année » le 24 juin au Point Ephémère, pour le concert anniversaire de Freaky Loud Things. En attendant, on termine par son dernier mot : « t’as pas une clope mec ? »

Thomas Monot

Bonus lien :

Johnny Mafia

Dr Chan

Regal

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