Valentin Marceau est un auteur-compositeur français précoce et talentueux. Après un premier album solo en 2012, il prépare un second album, à sortir à l’automne prochain et qui sera intitulé : Deux. Le premier clip de l’album, Tout le contraire, est déjà en ligne. Nous avons rencontré Valentin, qui s’est montré disponible et charmant.

Tu cherchais pour ce nouvel album un résultat différent du premier, est-ce que tu peux m’en dire un peu plus ?

Oui, en effet. J’ai voulu me remettre en question, j’ai cherché à me renouveler, pour ne pas me lasser, et aussi pour que les gens ne se lassent pas. Je suis aujourd’hui très attiré par la musique électronique, et j’ai eu envie de transporter ma voix et mon univers dans un style différent. Mon objectif est d’attirer un autre public.

Peux-tu me parler du chemin de la création de ton album, comment cela s’est-il passé ?

Comme mon premier album, j’ai à la base une coloration folk, toutes mes chansons sont des « guitares-voix ». Mon frère m’a fait écouter beaucoup de musique électronique et peu à peu, j’ai eu le sentiment qu’il fallait que j’aille vers cet univers, que c’était une nécessité. Je suis allé à Berlin, le cœur de la musique électronique, et j’ai trouvé que c’était une ville très inspirante et contemporaine ; j’y ai enregistré plusieurs titres.

J’ai le sentiment que tes chansons racontent des histoires très personnelles, c’est vrai ?

Oui, tu as raison. Tiphanie, par exemple, elle existe vraiment, c’est ma compagne depuis 5 ans, et je la décris tout à fait dans la chanson, Tiffon. De façon générale, je suis un homme sensible et j’absorbe beaucoup les émotions. J’essaie, dans mes chansons, de les retranscrire.

Valentin MarceauQuand vas-tu remonter sur scène ?

Il me tarde de reprendre la scène, car cela fait un moment que je suis en studio. Il y aura des dates de concert à partir de l’automne prochain. De façon générale je porte un jugement très entier sur mes concerts, soit je suis enchanté, soit très déçu !

Qu’est-ce qui te fait rêver ?

Les voyages, et toutes les nouvelles aventures musicales que je peux mener pour mon propre compte ou pour et avec d’autres artistes.

Un petit mot à propos du clip Tout le contraire ?

J’ai pensé à Pierrot le Fou (film de Jean-Luc Godard avec Jean-Paul Belmondo en 1965), qui a le visage débordant de peinture bleue, et cette idée là, comme une renaissance, me plaisait. Avec le concept bien sûr de séquençage « à l’envers ».

Quel enfant étais-tu ?

J’étais plutôt introverti, je ne trainais pas en bande, et la musique m’a attiré très tôt, j’avais à peine 10 ans. J’ai beaucoup lu quand j’étais enfant et à l’adolescence, j’ai écrit des poèmes ; j’aimerais aujourd’hui avoir plus de temps pour écrire.

Ta famille t’a t’elle encouragé ?

Ah oui, sans hésiter, et cela a été une chance. Mon père est dans l’univers artistique puisqu’il est auteur de bande dessinée, et ma mère a notamment travaillé dans l’évènementiel. Ils étaient tout à fait capables de comprendre ma voie, et ils m’ont encouragé, ainsi que mon frère. Je leur dois beaucoup.

Peux-tu me parler de toi, et me dire quelles sont tes principales qualités et tes pires défauts ?

(Valentin prend son temps pour réfléchir) Ce n’est pas facile de parler de soi, mais disons que je suis plutôt positif et optimiste, mes collaborateurs me le disent souvent. Je suis également très exigeant, je le suis de plus en plus, et peut-être aussi un peu hypocondriaque ! (Rires)

De quoi es-tu le plus fier ?

Je n’ai que 24 ans, et quand je vois tout ce que j’ai déjà accompli, je suis assez fier de mon parcours. Je suis fier aussi d’avoir gardé des amis depuis toujours, je suis un fidèle en amitié.

A quelqu’un qui ne connaîtrait pas Valentin Marceau des précédentes aventures musicales, que dirais-tu ?

Tu arrives au bon moment ! (Rires)

Pascale Baussant, en mode interview pour Songazine

Bonus lien :

Tout le contraire

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