A l’occasion d’une réunion organisée par l’association 1% pour la planète(*), le 4 avril dernier, Fabrice Nicolino est invité pour parler de l’Appel qu’il a lancé l’été dernier : Nous voulons des coquelicots. 600 000 personnes sont déjà signataires de cet Appel. Un seul mot d’ordre : la demande de l’arrêt de l’utilisation des pesticides de synthèse, coupables de la destruction du monde vivant, coupables de tant d’effets nuisibles sur l’homme.

Cette rencontre arrivée sans crier gare me fait l’effet d’une détonation. Pourtant habituée à côtoyer des associations clamant l’urgence climatique, cette fois-ci, la portée du message est particulièrement forte. Il faut savoir que Fabrice Nicolino n’est pas un quidam ordinaire. C’est un survivant. Un journaliste rescapé de deux attentats, dont celui, atroce, de Charlie Hebdo. Fabrice est blessé, grièvement, et en porte aujourd’hui encore les séquelles. Le voir arriver à cette réunion, sans façon, avec sa béquille. L’entendre frémir de colère, le voir brandir une lueur d’optimisme du fait de la mobilisation évidente des citoyens, est un moment particulièrement émouvant.

Nous voulons des coquelicots est une association qui a besoin d’aide (il est possible de signer leur Appel et de faire un don sur leur site, lien ci-après). https://nousvoulonsdescoquelicots.org/

La chanteuse engagée Emily Loizeau a souhaité aider ce collectif, en écrivant un titre qu’elle leur a offert, Viens avec moi mon vieux pays. Cette magnifique chanson a fait l’objet d’un très joli clip réalisé par Cyril Dion, sorti en février dernier. Si vous achetez ce titre, le bénéfice ira directement aider les coquelicots.

Pascale Baussant, pour Songazine

(*) L’association 1% pour la planète regroupe des entreprises altruistes consacrant 1% de leur chiffre d’affaires à du mécénat environnemental

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