Pour trouver des pépites, il faut se fier à de bons chercheurs d’or.
Oliver P. est un gentleman d’un goût exquis, je regarde souvent ses posts sur FB (oui, je ne suis pas un ado… #OKboomer) et il affirmait être tombé sous le charme d’Emily Jane White, et de son album Alluvion.
Sans tarder, je contacter le sémillant et élégant label Talitres qui fait diligence et m’envoie ledit opus.
Me voici enchanté rejoignant, dès la première écoute, les rangs des fans de cette chanteuse. Et encore un album qui sort maintenant, fruit de cette période récente de confinements, doutes, introspection, riche création pour certains.
Le genre ?
Voix féminine divine avec orchestrations larges plutôt indie, synthés et montées mélodiques puissantes. Pas pour les gamins.
Les effets induits ?
Apaisement, calme, pensées romantiques. Volonté de commencer un manuscrit de 678 pages sur la vie-la mort- qui sommes-nous et pourquoi, pourquoi ? (je rigole mais cette musique est grandiose) ;
La pérennité ?
L’inverse de la musique jetable, le genre d’album que l’on peut se garder pour une écoute intégrale de connaisseur. On préfèrerait que les E.T. découvrant la terre écoutent cela plutôt que … (complétez). Civilisation avancée, diraient-ils !
Le niveau ?
Directement dans le haut du panier, un côté majestueux qui saute aux oreilles et ne vous lâche pas.
La comparaison ?
Un mini soupçon de Cocteau Twins (moins entortillé), et Billie Hélice peut aller se reteindre les cheveux en mauve, Lana Del Rey dit qu’elle aime (et fait un petit grrr de jalousie).
Une définition pour la route ?
Une alluvion (du latin alluvio (ad- et luere), « inondation ») est un dépôt sédimentaire constitué de matériaux solides tels du sable, de la vase, de l’argile, des galets, du limon et des graviers, transportés par les eaux d’un cours d’eau, le plus souvent intermittent, sur une plaine inondable, un delta, une plage ou autre équivalent1,2,3. Les alluvions existent en eau douce et dans les estuaires marins.
Mais Emily Jane White a pris le large, elle est le fleuve, elle est déjà la mer, la mouette et le vent.
Et c’est beau.
Jérôme « Danke schön, Oliver » V.