Steven Wilson
Cet article est le numéro 1 sur 8 du dossier Dossier Steven Wilson

Ces derniers temps on se trouve malheureusement trop souvent pris en sandwich entre deux types d’inhibiteurs de ce qui fait normalement notre spécificité d’être humain : la capacité de penser. On a d’un côté les spectaculaires agités de la massue, qui détruisent purement et simplement toute forme de culture. De l’autre la pernicieuse consommation télévisuelle ou radiophonique, les réseaux sociaux à outrance, des produits débilitants qui, avouons-le clairement, donnent des coups de massue directement dans nos cerveaux.

Mais le monde n’est pas si mal fait, parce qu’on peut, et on est nombreux à le faire, Songazine compris, prendre des chemins détournés et aller voir du côté de la qualité, l’exigence, l’intelligence, la profondeur, où qu’elles se cachent parce qu’elles sont parfois inquiétées par les coups de massue ou souvent poussées dehors pour défaut de rentabilité.
Il arrive que cette qualité, cette exigence, cette intelligence et cette profondeur se retrouvent dans un seul groupe / artiste / concept. Vous me voyez venir ?

Quand on parle de Steven Wilson on crie au génie, et pour une fois, on a bien raison. Ceux qui ne sont pas vraiment branchés prog peuvent me croire sur parole. Multi-instrumentiste, compositeur, producteur, boulimique de musique, il laisse dans son sillage une pléiade de projets plus réussis les uns que les autres (Porcupine Tree, Blackfield, Storm Corrosion…). A la croisée de deux générations il est à la fois un pont vers les grands classiques prog (en tant qu’ingé-son il remixe King Crimson, Caravan, Emerson Lake and Palmer, Jethro Tull, bref, que du beau monde) et il a une influence considérable sur la nouvelle génération, il produit Anathema, Orphaned Land, collabore avec Opeth. Il choisit avec soin son entourage : d’Alan Parsons (ingé-son de Dark Side of the Moon s’il vous plaît) à Adam Holzman (qui a accessoirement été claviériste de Miles Davis), en passant par Guthrie Govan le guitariste virtuose etc.

Un génie je vous dis, et si ma parole ne vous suffit pas, pour vous le prouver on vous a concocté un Songazine spécial. Parce que depuis 2009 il poursuit une carrière solo et que si dans quelques jours le monde aura la chance d’accueillir son 4ème album Hand. Cannot. Erase, nous, nous avons eu la chance d’en discuter avec lui.
Préparez vos méninges et vos oreilles parce qu’on plonge dans un concept total, profond, la vision que Steven Wilson a de notre monde et qui ne peut pas vous laisser indifférents.

Hédia

Dans le dossier :Spéciale Steven Wilson : Émotion >>Spéciale Steven Wilson : Fiction >>
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