Au secours, homme chauve-souris, on a besoin de toi à Paname City, ce qui devrait te changer de Gotham…pacifiée maintenant.

Nous subissons les méfaits de sbires qui sont des copies conformes d’un méchant que tu as déjà affronté : j’ai nommé « double face » aka Harvey Dent !

Tu sais le business man qui d’un côté a un visage de gendre idéal, de monsieur bien-comme-il-faut et de l’autre un abominable côté, déchiré et brûlé, exprimant des sentiments infâmes, un aspect révélateur de son âme noire.

Hé bien, nous en avons deux beaux spécimens actifs ici !

Et qui plus est, nichés dans notre Maison Blanche à nous, les Frenchies. Si, si, je te jure Batman, c’est grave.

double face

Le premier est un barbouze sans scrupule, qui prend le temps sur ses jours de congés de frapper violemment et avec plaisir des manifestants sans arme (et à terre, de préférence), déguisé avec des signes distinctifs de notre police. Imagine par exemple, le Joker avec un brassard NYPD ! Et c’est bien un « double face », ce chien de garde, car ils l’ont même déguisé en gentil monsieur rasé de frais avec des mignonnes lunettes, pour une interview mise en scène sur TF1 (euh, c’est Fox News, en moins sérieux, cher Bruce Wayne) et un article de commande sur le JDD  (euh, c’est … bon, euh, une sorte de « journal » d’ici qui paraît le dimanche ha ha ha). Mais son vrai visage c’est la corruption, la brutalité, le mensonge et l’oubli total que nos vieux pays sont régis par des textes un peu durs à comprendre appelés « lois ».

Le second, hé bien, c’est notre Mister President himself ! Il fut élu par défaut comme votre blond 45 ème boss basé à Wahsignton D.C., yes, je sais, je sais, je me suis fait avoir aussi… Il est tout beau et ses costumes bleus sont seyants, mais plus le temps passe, plus il est acide, plus il dézingue les acquis sociaux, plus il attaque tout ce qui boîte et ne gagne pas un million de dollars par mois. Oui, mon cher Batman, comme « double face », il révèle son côté noir. On découvre des trucs pas jolis jolis chaque jour qui passe…

A la limite, il va finir comme le Terminator, débarrassé de sa peau encombrante et l’œil rouge qui flamboie contre le « pognon de dingue » que coûtent ceux qui ne roulent pas en Cadillac et ne font pas leurs courses chez Tiffany’s (y’a pas de Cadillac ni de Tiffany’s chez nous, mais c’est pour que tu piges, my friend). Comme toi avec la Jokerette, hein, tu avais été séduit et pouf, ça t’a griffé sévère, non ?

terminator-

En résumé, cher Batman, que peux-tu faire pour nous, hein ?

Un peu désespéré, j’allume le spot dans la nuit et j’espère que Paname City sera un jour débarrassée de ces « villains ».

Jérôme «Comics » V.

batman spot light

 

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