Songs and melodies change and change
And sway
But they still stay the same
The songs that we sung when the dark days come
Are the songs that we sung when we chased them away
Ce n’est plus si facile d’avoir 20 ans, aujourd’hui et maintenant.
Pas facile non, d’être juste assez grand pour se rendre compte que le monde dans lequel on se retrouve, n’est pas celui dont on aurait rêvé.
Tant pis.
Trop tard !
Toutes les bières en terrasse ne seront pas symboles de révolution. Ceux qui ne boivent plus avec nous s’en foutent pas mal qu’on boive à leur santé. Célébrer, c’est une affaire de vivants, de proches et de familles.
Mes fêtes ne seront pas parisiennes. Je refuse de dédier chacun de mes verres à un mort innocent qui me sert d’excuse pour boire quand je devrais pleurer.
On assassine la jeunesse, les libertés, nos idéaux. Et alors ? Buvons à notre propre santé, à celle de la musique, qu’on ne fera pas taire. A l’avenir plus très certain.
Et restons impertinents.
Quand l’ivresse fait confondre les noms, que les lumières sont floues, les joues rouges et les sourires trop grands pour l’occasion, c’est l’heure de chanter. De danser sur The Wine Song, hymne parfait pour gens perdus ; une chanson dont on se ferait bien un t-shirt pour aller parader on ne sait où, mais parader quand même.
Cours ! Chantent les Cat Empire. Run, let’s have some fun !
Et bois ! Drink a toast to the sun.
Voyage vers l’Australie hors d’atteinte ou nous serions en sécurité. Vers les fêtes d’avant, quand on avait un peu moins conscience de notre manque d’éternité.
Allume Youtube.
Débouche cette foutue bouteille et oublie, pour un soir, une heure, les guerres et les menaces. Ce ne sont que les cuivres qui brillent, des instruments qui résonnent, mais le message est sans appel. Viens, la vie est belle, malgré tout. La vie est belle, si tu le veux.
Run, run run run RUN, let’s have some fun fun fun fun FUN ! Let’s drink drink drink DRINK a toast, to the SUN.
Juliette