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L’album New Gold Dream, sorti en 1982 par les grands Simple Minds, est un classique absolu. 5*/5. 20 sur 20. Must have, must share.

Il s’écoute en entier avec délectation, on en fit de nombreuses cassettes à des amis, on en intégra des titres dans des « best-of » personnels et partagés. Le titre complet en est New Gold Dream (81, 82, 83, 84)

Pile poil ….1981, 82, 83, 84, l’auteur de ces lignes avait entre 20 et 23 ans, donc tout est lié par la magie de la nostalgie et les souvenirs personnels. Il n’empêche que l’usure du temps ne mord pas sur les chefs d’œuvre. J’ose espérer qu’en 2081, 82, 83, 84 mon lointain descendant écoutera cette musique en connexion cervicale connectée tout en faisant du hoverboard ou du turbo-jetpack sur une planète Terre sauvée des eaux tièdes, de la variété française, du monothéisme et du CO2 en se disant « putain de bonne musique, allons ce soir manger un bon saucisson de sanglier bio et quelques mignardises avec ma belle Barbara 491 sans omettre de nous taper en bonus une bouteille de e-Champagne Ruinart en intraveineuse ! » Musique fraîche, mélodieuse, avec une petite part de mystère. Justesse d’un ton légèrement mélancolique, synthés amples, batterie sophistiquée (rythmes mid-tempo ou lents, on est ici apaisés) et bien entendu la voix ensorcelante de Jim Kerr. 9 chansons qui furent déclinées en single, en maxi 45 tours (12 ‘’), 9 chansons qui sont toutes belles indépendamment mais s’écoutent en une suite plaisante.

Dès le début, le ton est donné par Someone, Somewhere in Summertime : voilà simplement l’un des plus beaux titres ever trouvé pour une chanson.

Big Sleep et Hunter and the Hunted m’ont aussi fait beaucoup « voyager » : ce sont des morceaux qui parlent à mon cerveau et aux composants chimiques qui s’activent la nuit pour créer tant de rêves ! S’il est bien un adjectif à employer pour qualifier New Gold Dream, c’est « élégance ». Pas d’emportement, de la mesure, de la justesse. Tout ici est beau, par essence et par choix.

Dans les années 81, 82, 83, 84, j’étais ô combien plus fou mais emballé par cette galette. En 2015, je reste un peu dingo, mais toujours mordu par l’œuvre. Que sont une trentaine d’années à l’échelle de l’Histoire ? Très peu, mais en revanche beaucoup pour vous et moi, sensibles humains, aux oreilles exigeantes, séduits par ces bien doux Simple Minds qui sont des esprits forts.

Jérôme « glittering prize » V.

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