Loop the Loop, voilà le titre de l’album qui sortira, début 2016, sous la signature de Bullion, aka Nathan Jenkins.
Petit trésor d’électronica-synth pop !
D’ailleurs en anglais son nom signifie « lingot d’or ». Ici, nous allons vous parler de musique raffinée, précieuse…
Revue circulaire et en avant-première de « boucle la boucle ».
Beaucoup de douceur, enrobée par des sons synthétiques très travaillés dans cet album. Créativité, recherche et finesse sont aussi au rendez-vous. Un véritable je-ne-sais-quoi du groupe Japan, perle fine des 80’s, flotte dans l’air (et c’est un compliment). Peut-être cette façon de glisser les notes de basse en mode « fretless » et les rythmiques « pad » qui font du stop and go, comme
l’ambiance feutrée construite sur de claviers tempérés ?
On commence avec calme (Dip you foot), on poursuit dans l’étrange mais très classe (Health). Nous voici au bar de la piscine d’un palace caribéen (Mylar, Self Capering). Nous sommes accompagnés de voix suaves, qui ne forcent pas et nous entraînent dans des ballades dérivantes sur un navire au pont de teck toutes voiles dehors (Unlesss, Foyoc). Des cuivres hypnotiques nous prennent par la main (Speed) et nous voici en apesanteur. Promenades romantiques, main dans la main (Get to the heart of it, Palm 2). Incantations entraînantes, séductrices ou mystérieuses… (Peep Hole, It’s no spirit, Never is the change). Le tout est très relaxant.
La chanson titre Loop the Loop confirme mes intuitions de ressemblance évidente vs. Japan, ce qui je le répète est positif !
Jérôme « takes polaroids » V.
PS : autre indice qui justifie cette chronique 5*, l’album est réécouté et apprécié encore plus. CQFD avéré que les lingots prennent de la valeur dans la durée.