Et pourquoi pas, hein, d’abord ?

Quand le label Beast Records m’envoie des trucs et des machins, je dresse l’oreille, plein d’a priori (favorables) que je suis.

Le nom est impeccable, Black Boys on Moped, à la fois évocateur, un peu dérisoire et sentant la fumée de pot d’échappement (de moteur deux temps).

Et là, j’écoute leur nouvel album  » LOVE…with a little bit of noise « , paru vendredi dernier. La couverture mêle le mauvais goût et une bonne idée, elle me plaît, point barre. Faire une chronique ? Oui, ici et maintenant !

Black Boys on Moped album Love etc

Les morceaux ? Dix, qui tiennent en 22 minutes tout compris et sans TVA ni guirlandes de Noël, des petites claques de rock énervé que les Ramones ne renieraient pas, que les Toy Dolls apprécieraient et que les Clash de 77 écouteraient avec des potes. Voix de tête, guitare fuzz, un poil d’harmonica, batterie qui tape et retape.

Que voulez-vous de plus ?

Leur musique, c’est l’inverse du Nutella : pas de gras qui fait mal, un minimum de sucre, aucune noisette brisée, aucun hectare déforesté ni orang-outan massacré, jamais, jamais des ânes décérébrés ne se battront pour acheter leurs produits, et surtout… le jour où on trouvera un de leurs albums dans un supermarché entre des corn flakes et du lait aux hormones n’est pas encore arrivé.

Je suis quasiment certain qu’en live, ils assurent un show électrique et générateur de sueur.

Et puis, des webzines qui vous parlent de trucs pas ordinaires comme ça, il n’y en a guère, non ?

Jérôme « diving for pearls » V.

VIDEO ICI !

 

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