Pour les fans de progressive rock, il est des débats sans fin autour des classements sur ce genre des meilleurs groupes, des meilleures chansons, des meilleures pochettes de disques, des meilleurs instrumentistes, etc… et s’il se dégage un certain consensus sur le top 5 des meilleurs groupes, ensuite il est clair que les goûts de chacun différent et de proposer sa propre interprétation et sa définition exclusive du rock progressif, de ses contenus tant sur le plan musical que sur celui des textes, de ses contours et de ses frontières avec d’autre styles musicaux assez proches.

La chose se complique d’autant plus que certains artistes se refusent à être mis dans une simple case, ou à intégrer ce genre musical et se revendiquent d’autres influences tel que l’art rock, ou néo prog, new prog, post prog, progressive métal et j’en passe !

 

Alors en regardant de plus près la définition usuelle, on apprend sur Wikipédia, que « le rock progressif, ou sous sa forme abrégée prog rock, est un sous-genre de la musique rock, qui émerge au Royaume-Uni (et en Allemagne ah bon!) vers la fin de la décennie 1960, se développant progressivement en Europe, puis dans le monde entier, durant la décennie suivante.

Tirant son origine du rock psychédélique, ce courant a pour particularité de conférer au rock une plus grande crédibilité artistique. Il se caractérise par l’éloignement du format de la musique populaire au profit de techniques musicales et instrumentales plus associées aux musiques jazz et classique.

Le rock progressif est surtout reconnaissable à ses expérimentations rythmiques, harmoniques, et instrumentales. À cela s’ajoute une certaine liberté dans le choix des instruments : claviers et synthétiseurs, notamment, occupent une place importante au sein des formations progressives. L’ajout de plusieurs instruments jugés étrangers à la musique rock — la flûte traversière, le saxophone, le violon, le vibraphone, voire l’harmonium, notamment — est également courant. »

Si l’on s’en tient à cette définition, il apparait que le rock progressif est fortement lié également à ses influences provenant du jazz, free jazz, du folk et des musiques classique et contemporaine et l’approche reprends comme dans ces genres musicaux de longues explorations instrumentales, variant les rythmes, les ruptures musicales, le choix des instruments, mais mettant en avant une complexité et une richesse musicale unique alliant créativité et performance.

D’ailleurs en écoutant certains groupes de rock progressif ne compare-t-on pas certains morceaux à des sonates, au final de certaines symphonies, à de la musique baroque, ou de jazz, free jazz et autres musiques psychédéliques, tant la palette musicale est d’une incroyable richesse et diversité.

Le champ est d’autant plus vaste que le rock progressif a su évoluer et s’est parfois éloigné vers des sonorités plus hard rock ou métal, space rock ou rock alternatif plus plus moins sophistiquées et c’est cette sophistication, cette complexité qui en fait finalement sa marque de fabrique et a contribué à réunir des fans de tous genres, de toutes influences, de toutes générations et de toutes cultures confondues, brassant un large spectre de profils de fans à travers le monde.

Pour revenir sur le point de départ de cette chronique, et que pourrait donc être le classement des meilleurs groupes de rock progressif sachant qu’il n’est finalement qu’une affaire de goût et de sensibilité, on ne peut, humblement et respectueusement, que faire de simples suggestions et partager ses émotions souvent liées à un contexte, à une époque et des souvenirs, une certaine nostalgie aussi, mais après tout, nos goûts musicaux ne viennent-ils tous pas de nos propres expériences et de notre propre vécu?

A ce titre je donne ci-dessous une liste assez longue des principaux acteurs de ce genre musical

et je reviendrais dans une prochaine chronique sur mes préférences afin de décortiquer un peu plus un genre musical majeur qui a vu émerger parmi les plus grands groupes de ces 50 dernières années.

Les précurseurs : Genesis, Yes, King Crimson, Soft Machine, Gentle Giant, Van der Graaf Generator, ELP, Camel, et Pink Floyd et j’en oublie certainement.

Et les autres: Rush (qui flirte plus avec le prog métal de mon point de vue, comme Dream Theater Wishbone Ash ou Asia), Marillion, Kansas, I.Q, UK, Jethro Tull, Focus, Caravan, Spock’s Beard etc.. mais ils sont légions également.

Et on pourrait par ailleurs intégrer les new prog plus récents comme Porcupine Tree, The Pineapple Thief, Lunatic Soul, Gazpacho, The Mars Volta, etc..

(à suivre donc en Part 2..)

Thierry B.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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