
- Never fatigués et retours de flamme bleue
- Y’en aura pour tout le monde !
- Kompromat prie et joue, joue et prie
- Enzo Carniel et House of Echo à la petite Halle de La Villette – Le 28 février
- Poni Hoax – « Greatest Hits : Everything is real » :
- Inépuisable enchantement
- Chaud devant !
- Garbage, et la lumière fut
- The Divine Comedy : la dimension supérieure
Certains groupes et artistes évoluent dans une classe, une ligue qui est de facto en altitude élevée du point de vue culturel, intellectuel et affectif. Celles et ceux qui pourront affronter les cruels combats du temps impitoyable contre l’oubli, la mode futile et le fait d’être d’un effet provisoire ou fort dispensable.
Hé oui, l’Art et les Muses ne rigolent pas quand il s’agit de faire passer à la trappe un sacré paquet de monde. La production musicale est énorme mais le « déchet » est aussi proche de 99,999%.
Neil Hannon, avec les chansons de The Divine Comedy n’a sans doute pas trop de soucis à se faire.
Prenez son tout nouvel album : Rainy Sunday Afternoon.
11 morceaux de haute volée, magiquement chantés, orchestrés de façon riche et subtile, aux paroles impeccables et au charme so british (au sens large, hein il est irlandais). Voici comment je l’ai apprécié, sans modération et à répétition.
Touchant au cœur avec « The Last Time I Saw The Old Man » (adieu à un père qui perd la tête), ou « Invisible Thread » (le lien fort entre un homme et son enfant qui prend son envol).
Acide et ironique avec « Mar-A-Lago By The Sea », évoquant un célèbre président orange et dingo.
Fin observateur de la vie de couple avec « Rainy Sunday Afternoon » (et vous savez ce blues impalpable du dimanche apm).
Mémorable contempteur de la guerre à travers les âges, avec « Achilles » et les racines historiques dont il s’inspire.
Sincèrement, l’un de mes tops 10 albums 2025 pour ce pouvoir évocateur et ces chansons pop parfaites. 5*, 20/20.
Un grand monsieur Neil Hannon, digne d’entrer dans la courte liste que la Pérennité dressera… plus tard.
Jérôme « beaucoup plus Chicago que Mar-A-Lago » V.