Jaco s’en va bien tard, bien tôt, dans les studios pour enregistrer des morceaux
C’est dans la Dolziger Strasse que Mattia, Alix et lui, laissent une trace
Jaco, mec rigolo, s’engouffre dans le métro et sourit à ses potos
Paysages; des ratures; et des tas de signatures…dans la masse
Vibration d’une tôle qui miaule et sa gnôle en double zéro
Jaco s’envoie des coups et s’avale des Vodkas dans la face
Gazelles légères sur l’asphalte-Est des super héros

Alix s’ensuit, le suit; il chante le matin gris à la gerbe, à la mélancolie
C’est le temps qui s’essouffle, qui s’enfuit loin de sa terre mère
C’est l’humeur, la couleur de son cœur qui s’assombrit
Alix dérape dans ce rap, râle au changement d’air
Il se cherche en renfort à la tristesse et il en rit
C’est l’espoir qui se marre pour en être fier
L’amour primaire d’une Terre en autarcie

Mattia ramène sa fraise là où c’est triste, son sang de technicien
C’est le rythme électro-humain des trains aériens de Berlin
C’est  le matou vaurien perché; guitare héros; le musicien
Mattia fait vibrer les fils électriques avec ses mains
Il se joue, il se tanne de la berlinoise avec les siens
C’est des Ailes du désir, un ange serein
Berlin-Est, le ciel, et puis plus rien

Odezenne, parti loin de la scène, propose une ôde zen et souffle le vent comme passent les ans.

Augustin.

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