Aujourd’hui, Songazine vous parle d’une artiste qui jongle avec la musique. Sophie Hunger et son album Supermoon. Cette « Superman Woman » joue avec les trois langues dont elle dispose. L’Anglais, of course, le Français et l’Allemand « la plus belle des langues au monde » ironise-t-elle. Dans son œuvre, on trouve plusieurs titres dans la langue de Goethe dont un titre bonus sur les spaghettis et les épinards (Spaghetti Mit Spinat). Il en existe d’autres plus sérieuses comme Die Ganze Welt (Le Monde Entier) parlant des problèmes de ce monde. Celle de Molière n’est pas en reste puisque notre chanteuse-guitariste suisse interprète avec Eric Cantona, une sérénade intimiste et sensuelle : La Chanson d’Hélène. Lors de son concert au Trianon, elle a interprété une sublime reprise de Noir Désir, Le Vent nous portera. Passons à celle de Shakespeare avec Mad Miles une chanson accrocheuse avec ce refrain partant vers le lointain. On se laissera bien prendre avec elle. On apprécie la guitare stridente et déstructurée.
Au niveau de la mélodie, Sophie Hunger brasse dans le rock, dans le blues voire de jazz à la sauce pop. On ressent dans cette œuvre joviale, pleine de légèreté, en opposition, avec des moments graves, profonds. Sa musique se rangerait dans votre bibliothèque entre la douce Feist (The Age of Lavender) et la sulfureuse Florence & The Machine (Love is not the Answer).
Nous étions à son concert dans cette vieille salle parisienne du métro Anvers. Elle nous a délivré un instant joliment orchestré, cinq ans après sa première venue dans ces murs. En première partie, le guitariste folk de Montréal Jesse Mc Cormark a planté le décor d’une mélancolie pesante. On vous laisse quelques photos de cette petite douceur dans la nuit parisienne…
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