Une interview via Whatsapp avec l’artiste qui nous offre l’un des albums préférés de Songazine pour 2023.
Rykarda Parasol est en ce moment tout près de San Francisco et nous devisons en français et en anglais. Le soir ici, le matin pour elle !
Elle a vécu à Paris, du côté de Montmartre qui monte et qui descend comme S.F., et y retourne souvent !
Elle m’explique que San Francisco est devenue plus dangereuse, c’est effectivement triste de voir les drogués au Fentanyl qui envahissent le centre-ville et cette loi débile appelée « prop. 47 » qui permet de rester libre aux voleurs de moins de 950 dollars, déclenchant des vagues de délits absurdes !
Quant à elle, elle vit avec des parents, tranquille…
Son album, Tuesday Morning est réellement réussi, une collection de superbes chansons pop nostalgiques et inspirées. Déjà, bravo car elle n’a pas de label et s’est débrouillée pour le « sortir » elle-même… c’est donc une vraie chance qu’elle puisse avoir une agence presse / RP qui l’aide à se faire découvrir, car cela en vaut la peine.
On y retrouve parfois des accents un peu Velvet Underground et Nico, elle le reconnaît pour quelques sonorités (et l’aspect élégant / classe, ajoutons-le !). Sa voix est un instrument qu’elle adapte me dit-elle, selon les tonalités et quand elle est un peu grave, c’est toujours très beau ! Elle a tenu à reprendre une chanson en français « Ne Cherche Pas » (de Zouzou / Jacques Dutronc), qui est charmante et dont les paroles l’ont séduites, elle l’a trouvait « médiévale » et n’a pas hésité à la chanter.
Cette artiste américaine francophile a par ailleurs voyagé en Europe (Pologne notamment) et nous aurons peut-être l’occasion de la voir en concert en 2024, si le destin lui sourit. Sachez qu’elle a encore de quoi nous proposer un autre album avec des chansons déjà composées, donc nous attendrons cela avec plaisir.
Charmante et agréable, Rykarda Parasol possède un nom qui rayonne de soleil pour des oreilles francophones. Nous vous recommandons donc chaudement l’album Tuesday Morning, à écouter ici même.
Jérôme «California dreaming » V.
