Rovski c’est frais, c’est rythmé, c’est doux et acidulé comme un bonbon qui pétille sur les papilles de vos oreilles.
Rovski c’est un duo féminin, des textes parlés chantés en français par deux voix qui s’entremêlent.
Rovski c’est Sonia Nemirovsky et Olive Perrusson deux complices pleines de malice.
Rovski c’est un clavier, une guitare, un violon alto, des percussions, des loopers.
Rovski ce sont des voyages à bord de sons orientaux, irlandais et africains, et de mots argentins.
Les Rovskettes, nous les avons entendues à la Bibliothèque Historique du Musée Guimet lors de la release party de leur EP Mangroves le 10 avril dernier.
Les Rovskettes nous les avons vues dans leurs robes à paillettes, scintiller de mille feux parmi les bouddhas, comme l’avait fait Mata Hari sur des danses brahmaniques, 104 années avant elles.
Rovski ce sont des textes intelligents et imagés qui nous parlent de Boeing 748 pour la rime avec fuite (Sheller).
Rovski quand elles chantent Barbara qui « fait pleurer son piano droit », je pense à ma mère qui ne peut écouter Nantes (écrite et composée en 1963) sans verser des larmes.
Les Rovskettes, elles entrent sur scène avec fracas sur Incendie et son violon alto.
Les Rovskettes, elles sortent de scène sur une valse, le tom basse et les claquements de doigts des « déesses aux nus pieds » de Paris.
Rovski en 2019 sont lauréates de Give Me Five, et finalistes du Prix Georges Moustaki et de la Médaille d’Or de la Chanson.
Rovski vous retrouverez, si vous habitez Paris ou pas loin, le 10 mai à la Manufacture Chanson (Paris 11) et le 15 mai en demi-finale du Grand Zebrock au FGO-Barbara (Paris 18).
Rovski, bientôt en concert dans toute la France on l’espère, vous courrez les écouter.
(c) Anaïs Desmond
Rovski c’est également une collaboration avec l’artiste collagiste Anaïs Desmond pour la pochette et le livret de l’EP, et le clip de La danseuse nommé dans de nombreux festivals.
EP Mangroves sorti le 8 mars 2019.
Retrouvez toute leur actualité ici.
Texte et photos : Charlotte Poul
Merci à Chloé @VS Com et à Sonia Nemirovsky
