Halloween, ça vous évoque quoi ? Des citrouilles à la con dans toutes les boutiques de France depuis fin septembre ? Une soirée devant la téloche à regarder des slashers ?

Des gamins avec des costumes plus ou moins abscons qui vous réclament du diabète en kit ? Une fête ricaine ou anglo-saxonne que les français recopient sans vergogne ?

Eh bien rien de tout cela chez moi Le 31 octobre m’évoque (et m’évoquera toujours) avant tout Helloween. Non, il n’y a pas de faute de frappe. Je parle bien du groupe de power metal allemand, qui a marqué à jamais le genre lors de la deuxième moitié des eighties, et aura accessoirement donné naissance à deux autres groupes de gros calibre (Gamma Ray, puis Primal Fear).

De 1985 à 1988, Helloween a foutu tout le monde à genoux avec des albums « culte » que tous les amateurs connaissent jusqu’à la moindre rafale de double pédale : l’ultra-speedé et féroce ‘’Walls of Jericho’’, puis la doublette légendaire des Keeper of the Seven Keys. C’est simple, le groupe est tellement ancré dans mon ADN que je dis souvent son nom lorsque je veux évoquer la célèbre fête du 31 octobre.

Helloween band 2017

À l’époque, le groupe se compose – entre autres – de Michael Kiske, célébrissime chanteur aux aigus qui feraient se briser des verres en cristal, et de Kai Hansen, le rouquin le plus renommé du Metal (juste derrière Dave Mustaine de Megadeth), Hansen assure le chant (bancal, mais terriblement sincère) et la guitare sur le premier album, puis se concentre sur la six-cordes pour les deux disques suivants. Après quoi, il claquera la porte pour créer Gamma Ray, mais c’est une autre histoire Le bon vieux temps, hein… ? Eh bien l’occasion de rassasier votre nostalgie des 80’s vous tend les bras : la tournée “Pumpkins United” annoncée il y a quelques mois vous permettra d’aller applaudir les citrouilles de l’enfer avec le line-up d’origine (à l’évidente exception d’Ingo Schwichtenberg, qui a mis fin à ses jours en 1995).

HELLOWEEN pumpkins-united

Pas sûr que le spandex et les brushings de l’apocalypse soient au programme, mais s’époumoner sur “I Want Out” chanté par Monsieur Kiske en personne et se régaler du divin solo joué par l’immense Kai Hansen, croyez-moi, ça risque d’être le meilleur Halloween du monde… même en novembre.

Rendez-vous au Zénith le 15 novembre !

Matthieu Vaillant

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